Les prisons américaines reconnaissent désormais officiellement l’étude de la Torah dans le cadre d’un programme de réhabilitation des prisonniers, contribuant à des aménagements et à des remises de peines.

La Torah libère le corps et l’esprit. Cet axiome vient de prendre une nouvelle envergure à la lumière de la mesure adoptée par l'administration pénitentiaire américaine, reconnaissant l’étude de la Torah comme partie intégrante d’un programme de réhabilitation des détenus.

Concrètement, les personnes en détention dans les geôles outre-Atlantique et étudiant la Torah se verront dorénavant attribuer des “bons points” qui seront portés à leur crédit et pouvant, in fine, permettre une libération conditionnelle, voire anticipée.

Si les options de réhabilitation sont légion aux États-Unis, l’étude de la Torah ne faisait partie, jusqu’alors, d’aucun programme de cet acabit. C’est désormais chose faite sous l’impulsion de Rav Moché Margaretten de Williamsburg et de la communauté orthodoxe américaine, permettant à la Torah d’être une “clé des champs” lorsqu’une personne se retrouve incarcérée.

Rav Margaretten a rencontré au cours des mois précédents de nombreuses femmes et hommes politiques américains, sénateurs et membres du Congrès pour faire progresser cette mesure, parvenant au prix de nombreux efforts à la faire aboutir.

Rav Margaretten avait fait la Une des journaux après avoir contribué activement au sauvetage d’Afghans promis à la mort lors de la reprise de l’Afghanistan par les talibans, il y a un peu moins d’un an.

Il est émouvant de voir la première puissance mondiale reconnaître que la Torah amène à la rédemption.