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Chabbath : j'ai trouvé une Kippa dans ma poche trouée !

Rédigé le Jeudi 23 Janvier 2020
La question de Anonyme

Bonjour,

Chabbath, je suis sortie avec mon manteau, et je ne m'étais pas rendue compte qu'il y avait une Kippa fine à l'intérieur de mes poches, qui sont trouées.

J'aimerais savoir si c'est considéré comme porter à l'extérieur, même si ce n'était pas voulu, ou si, Bédi'avad (a posteriori), ça ne pose pas de problème ?

Merci et Kol Touv.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38378 réponses

Bonjour,

1. Pour éviter de telles situations contrariantes, nos Sages, les 'Hakhamim, nous ont offert la Mitsva consistant à vérifier les poches de nos habits, avant l'arrivée du Chabbath.

Voir Choul'han 'Aroukh, chapitre 252, Halakha 7.

2. Cette Mitsva est en vigueur durant Chabbath si elle n'a pas été réalisée avant Chabbath.

Voir Michna Broura, chapitre 252, passage 56.

3. Certains de nos maîtres conseillent vivement de ne jamais mettre quoi que ce soit dans les habits du Chabbath, pour éviter tout risque.

Voir Techouvot Véhanhagot, volume 1, réponse 235 et Pisské Techouvot, édition 5771, chapitre 252, passage 8.

4. A partir d'aujourd'hui, pensez à accomplir cette grande Mitsva, tous les vendredis, avant l'entrée du Chabbath !

5. Il n’est pas obligatoire de penser à un processus de Techouva ou de pardon, car il s’agissait d’une catégorie de faute qui, transgressée involontairement et inconsciemment [mais non par négligence], a un statut spécial [voir Touré Zahav, passages 11 et 24 sur Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 69].

L’auteur du Nétivot Hamichpat, passage 3 sur Choul'han ‘Aroukh - ‘Hochen Michpat, chapitre 234, Halakha 3 a pensé à une question semblable.

6. Cependant, étant donné que certains de nos maîtres ne sont pas d’accord avec lui, il est bien de faire un don à la Tsédaka et, à partir d’aujourd’hui, durant 40 jours [minimum], fixer un temps d’étude [7 minutes, minimum] durant lequel vous étudierez, dans un livre, les lois du Chabbath.

Et, apparemment, l’auteur du Nétivot Hamichpat aurait changé d’avis puisqu’il affirme autrement dans son commentaire Mékor ‘Haïm - Biourim, passage 1 sur Choul'han ‘Aroukh, chapitre 467.

A ce sujet, voir Min’hat Acher [Rav Acher Weïss], volume 3, réponse 77, volume 2, réponses 31, 52 [dans cette référence, il s’agit d’une question presque identique à la vôtre], 61, Or Israël [recueil], Monsey, Nissan, année 5766, année 11, volume 3 [43], page 195, note 82, Or Saméa’h, Hilkhot Giroushin, chapitre 1, Halakha 17, passage הנה גט הניתן, A’hiézer, volume 2, réponse 50, passage 7, Cha’aré Yocher - chapitre Cha’ar Hasfékot, chapitre 1, partie 7, passage ובהא הקשה, Beth Aharon Véisraël, numéro 118, année 20, Nissan-Iyar, 5765, page 82 [540], Yabia Omer, volume 1, Ora'h 'Haïm, réponse 14.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse. 

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