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L'importance du repas du mariage

Rédigé le Mercredi 11 Juin 2014
La question de Anonyme

Chalom,

Quelle est l’importance réelle du repas du mariage, la « Séoudat Nissouïn » ?

Pourquoi ne faut-il pas manquer de s’y associer ?

La réponse de Rav Yigal AVRAHAM
Rav Yigal AVRAHAM
433 réponses

Chalom,

Le repas organisé après la ’Houpa est appelé « Sé'oudat Mitsva ». Ceux qui y sont conviés et qui ne s’y associent pas, se privent d’un acte de ’Hessed élémentaire, d’un acte de bonté facile à accomplir.

Cette règle ne s’applique que si l’on est certain de se trouver en compagnie de gens corrects. (Rama)

S’il a une raison valable, un Talmid ’Hakham n’est pas tenu de se rendre à un repas de noces, à condition d’être certain qu’il s’y trouve 10 personnes qui réjouiront et entoureront les mariés.[1]

Tout ce que nous avons écrit se rapporte aux instants qui suivent la ’Houpa ; un Talmid ’Hakham n’est pas tenu de cesser son étude pour s’associer à ces moments-là. Il y a cependant une autre Mitsva, qui commence avant la ’Houpa, et qui est celle de faire rentrer la Kala sous la ’Houpa, ou tout du moins de l’y accompagner ; un Talmid ’Hakham interrompra son étude pour ce genre de circonstances. (Traité Kétouvot 17, avec les commentaires de la Chita Mékoubétsèt)


[1] Nos Sages nous ont également enseigné que tout celui qui profite d’un repas de noces, mais qui ne réjouit pas les mariés « transgresse cinq voix », ce qui signifie qu’il n’exerce pas son obligation de réjouir les mariés par de belles paroles, et des louanges sur leur choix respectif : Kol Sassone Vékol Sim’ha, Kol ’Hatan Vékol Kala, Kol Omerim Hodou - La voix de l’allégresse, la voix de la joie, la voix du ’Hatan, la voix de la Kala, la voix de ceux qui disent « Hodou », c'est-à-dire : « Reconnaissez (les bontés de D.ieu) ».

Par contre, ceux qui réjouissent les mariés auront droit de recevoir, de comprendre et d’intégrer la Torah, qui a été donnée au milieu de « cinq voix », comme on l’append des versets (Chémot 19, 16) : « Or le troisième jour, le matin venu, il y eut des tonnerres (Kollot - littéralement « des voix » ; donc deux voix, ce qui représente le minimum d’un pluriel) et des éclairs, et une nuée épaisse sur la montagne, et un son (Kol, dans le texte) de cor très intense ». (Chémot 19, 19) : « Le son (Kol, dans le texte) du cor allait redoublant d’intensité ; Moché parlait et la voix (Kol, dans le texte) divine lui répondait ».

En outre, celui qui réjouit les mariés est non seulement comparé à une personne offrant un sacrifice volontaire, mais également à une personne qui reconstruirait l’une des ruines de Jérusalem.

Chaque nouveau foyer, construit sur des bases de sainteté et de Torah, nous rapproche de la délivrance finale. « L’assemblée d’Israël » peut ainsi mieux se maintenir à l’écoute du Créateur, Qui peut donc être plus proche de Son Peuple. La relation de couple est une représentation de la relation entre D.ieu et le Peuple d’Israël. Celui qui réjouit les mariés est donc associé à la rédemption finale. (Voir traités Bérakhot, 6b ; Pessa’him 113b ; Choul’han ’Aroukh, Yoré Dé’ah Chap.225, §12)

 Kol Touv.

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