Logo Torah-Box

Manger avant Cha'harit pour une femme

Rédigé le Dimanche 17 Juillet 2016
La question de Yona C.

Bonjour Rav,

Les femmes ont-elles le droit de manger et de boire avant la Téfila, mais après les Brakhot du matin ?

Merci.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
39751 réponses

Bonjour,

En semaine

Les femmes ont le droit de manger ce qu’elles désirent après avoir récité les Brakhot du matin, même si elles ont l’intention de réciter la suite de la Téfila.

Voir Pisské Techouvot, chapitre 106, note 6.

D'après certains décisionnaires, les femmes n'ont pas l'interdiction de consommer quoi que ce soit avant la Téfila. Voir Likrat Chabbath, volume 2, chapitre 27, note 20, passage 5, page 237.

Le Chabbath matin

Si la femme n’a pas l’habitude de prier [ni Brakhot, ni 'Amida] :

Elle doit faire le Kiddouch avant de consommer quoi que ce soit.

Une femme qui prie uniquement le Chabbath fait partie de cette catégorie : avant de prier, il lui est interdit de manger. Halikhot Beïtah, chapitre 15, Halakha 25. D’après certains, il lui est permis de manger. Voir Yalkout Yossef, chapitre 289, Halakha 9 et Likrat Chabbath, volume 2, chapitre 27, note 20, passage 6, page 237.

Si elle récite généralement les Brakhot ou également Cha’harit :

Avant les Brakhot ou Cha’harit, il lui est permis de manger sans réciter le Kiddouch, si elle ressent un vrai besoin de manger [faiblesse, maladie, etc.]. D'après certains décisionnaires, les femmes n'ont pas l'interdiction de consommer quoi que ce soit avant la Téfila. Voir Likrat Chabbath, volume 2, chapitre 27, note 20, passage 5, page 237.

Après avoir récité les Brakhot ou Cha’harit, elle doit réciter le Kiddouch avant de consommer quoi que ce soit.

Voir :

Or Létsion, volume 2, chapitre 20, Halakha 15,

Halikhot Beïtah, chapitre 15, Halakha 23-24,

Likrat Chabbath, chapitre 27, Halakha 11.

Explications :

1. D’une manière générale, il est interdit de consommer quoi que ce soit avant de réciter la Téfila. Que ce soit en semaine ou le Chabbath. Mais en cas de vrai besoin [grande faim, faiblesse, maladie, etc.], cela est permis. C’est une Halakha mentionnée dans le Choul'han ‘Aroukh, chapitre 89, Halakha 4.

2. Après la Téfila, l’interdiction est levée.

3. Le Chabbath, même après la Téfila, il n’est pas encore possible de consommer quoi que ce soit du fait qu’il faut réciter le Kiddouch.

4. L’obligation de réciter le Kiddouch n’intervient qu’après avoir récité la prière du matin, puisque c’est à ce moment que l’on prend le repas, et pas auparavant.

5. Une personne qui, pour une raison ou une autre, doit consommer un aliment avant la Téfila, n’a pas l’obligation de réciter le Kiddouch, puisque l’obligation du Kiddouch n’est pas encore en vigueur.

6. Cette permission [paragraphe 5] est valable uniquement pour une personne qui récite habituellement la prière du matin ou les Brakhot.

7. Une personne qui ne récite pas la prière du matin ou les Brakhot, devra, obligatoirement, réciter le Kiddouch avant de consommer un aliment.

Même le jour du Chabbath, il est interdit de consommer un aliment avant la Téfila. C’est une interdiction en vigueur tous les jours de l’année.

En cas de vrai besoin [grande faim, faiblesse, maladie, etc.], cela est permis.

Mais, il faut, tout de même, distinguer deux cas :

1. S’il s’agit d’une personne qui a l’habitude de réciter la prière du matin : il lui est permis de consommer un aliment [avant sa Téfila] sans réciter le Kiddouch. Voir plus haut paragraphe 6.

2. S’il s’agit d’une personne qui n’a pas l’habitude de réciter la prière du matin : il lui est interdit de consommer un aliment sans réciter le Kiddouch. Voir plus haut paragraphe 7.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Tsniout : un Look Nouvelle tendance

Tsniout : un Look Nouvelle tendance

Dans notre société où la femme est mise en avant pour son apparence, la Tsniout peut sembler rétrograde. Pourtant, contrairement aux idées reçues, la femme juive se doit d'être belle. A une réserve près : être belle ne se réduit pas à l'apparence.

acheter ce livre

Avez-vous aimé ?
Soyez le premier à commenter cette réponse Rav Gabriel DAYAN