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Ne pas revenir dans un appartement 7 ans après l'avoir quitté

Rédigé le Jeudi 5 Juillet 2018
La question de Anonyme

Bonjour,

Dans le Séfer 'Hassidim, il est noté que celui qui quitte une maison ne doit pas y revenir durant 7 ans.

Les Séfarades acceptent-ils cette décision ?

Si l'on fait un Tnaye (condition) qu'on se laisse la possiblité de revenir, cela annule-t-il le problème ?

Merci beaucoup.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38183 réponses

Bonjour,

L’enseignement que vous rapportez au nom de Rabbi Yéhouda ‘Hassid est mentionné dans le Séfer ‘Hassidim au chapitre « Azharot Nossafot » faisant suite à la Tsavaat Rabbi Yéhouda ‘Hassid. Dans l’excellente édition du Mossad Harav Kook, il se trouve à la page 33, paragraphe 9.

Etant donné les arguments ci-dessous, il vous est possible d’adopter une attitude permissive.

Premier argument

Dans la plupart des communautés Séfarades, il n’est pas habituel de prendre en considération toutes les instructions de Rabbi Yéhouda ‘Hassid.

Voir :

Nétivot Hamaarav [édition 5766], page 246, paragraphe 76, 'Alé Hadass, pages 740-742, Yalkout Yossef [édition 5771], chapitre 251, Halakha 6, Yalkout Yossef - Chabbath, volume 1, chapitre 260, Halakha 2, page 119, Yalkout Yossef, Chabbath, volume 5, page 252, Halakha 3, Yalkout Yossef, Kiboud Av Vaème, page 407, Halakha 15, page 439, Halakha 19, Yalkout Yossef, Sova' Sema’hot, volume 1, page 29, Halakha 8, page 31, Halakha 9, page 55, Halakha 28, Yalkout Yossef, Sova' Sema’hot, volume 2, pages 78-79, Yabi'a Omer, volume 2, Even Haézer, réponse 7, Yé’havé Daat, volume 3, réponse 77.

Second argument

Si, avant de quitter l’appartement, vous y laissez un objet [même s’il s’agit d’un clou ou d’une vis sur l’un des murs], il n’y a rien à craindre.

Voir Chmirat Hagouf Véhanéfech, volume 2, chapitre 213, paragraphe 3.

Troisième argument

Si vous avez quitté l’appartement contre votre gré, il n’y a rien à craindre.

Voir Chmirat Hagouf Véhanéfech, volume 2, chapitre 213, paragraphe 4.

Quatrième argument

Si, avant de quitter les lieux, vous aviez l’intention d’y revenir, il n’y a rien à craindre.

Voir Chmirat Hagouf Véhanéfech, volume 2, chapitre 213, paragraphe 4.

Cinquième argument

Dans les 12 mois qui suivent le moment où la personne quitte l’appartement, il est possible de réintégrer la maison.

Voir Chmirat Hagouf Véhanéfech, volume 2, chapitre 213, paragraphe 2.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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