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Ségoula pour la guérison avec l'huile restante de 'Hanouka

Rédigé le Dimanche 29 Décembre 2019
La question de Sophie ( Sarah) P.

Bonjour Rav,

J'ai entendu que, pour la Réfoua Chéléma (guérison), il fallait récupérer l’huile restante de toutes les fioles de 'Hanouka.

Que devons-nous en faire exactement ?

Je vous en remercie d’avance.

Bien à vous.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38183 réponses

Bonjour,

A. Les restes d'huile sont une Ségoula pour ceux qui ont la maladie de la "Chochana" - infection de la peau ou autres maladies dues à des streptocoques.

Il y a une belle "allusion" dans la phrase du chant Maoz Tsour : "Ouminotar Kanekanim Na'assé Ness Lachochanim".

Il faut mettre un peu de l’huile en question sur la partie infectée.  

A priori, avant d’allumer les la ‘Hanoukia, il est bien de penser à utiliser les restes en tant que Ségoula.

Voir Choul'han ‘Aroukh, chapitre 677, Halakha 4 et Michna Broura, passage 18.

B. D’après certains, c’est une Ségoula pour toutes sortes maladies [le fait même de brûler les restants d’huile est suffisant].

Voir Ségoulot Rabboténou, page 121.

C. Dans certains ouvrages, cette Ségoula est mentionnée à propos de ceux / celles qui désirent se marier dans l’année qui suit ou pour avoir des enfants.

Une fille n’étant pas encore mariée, passera sept fois au-dessus des flammes lorsque l’on brûlera les mèches restantes, à la fin de la fête.

Voir Djerba Yéhoudit [R. Boaz Haddad], page 78, Noheg Bé’hokhma [Rav Yossef Benaïm], pages 61-65, Or Israël [Monsey], Kislev 5756, année 1, volume 2, page 57, note 125, Maguène Avot, volume 2, page 125, Abi’a Ségoulot [Rav Adir Amroussi], page 146, passage 23 et page 218, Minhagué Israël [Rav Daniel Shperber], volume 5, page 30, note 21

Explication partielle

Si l’on ne tient pas compte de l’opinion de ceux qui recommandent de ne pas agir de la sorte, il est possible d’avancer trois arguments qui ne constituent qu’une partie de l’explication de la Ségoula qui n’est pas toujours à notre portée.

1. Le « huitième » jour fait allusion aux forces surnaturelles. C’est un jour spécial durant lequel on peut mériter des choses qui ne relèvent pas de la nature, mais plutôt du miracle. Voir Israël Véhazmanim [Rav David Rossof] Kislev-Adar, page 61.

2. Les restes de Mitsva sauvent des pires décrets. Voir Talmud Soucca 37b-38a et Talmud Ména’hot 62a.

3. En passant sur le feu des mèches, on est censé s’imprégner de l’importance de la Torah et du danger de la doctrine Grecque-non-juive. C’est ce mérite qui peut influer sur le Mazal de chacun.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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