Au moment de sa mort il a dit à son fils : « Mon fils, quant à toi, reviens sur mes 4 décisions prises [contre l’avis des Sages] (Les cas ont été vus dans la Michna précédente) (‘Akavia ben Mahalalel a demandé à son fils d’accepter l’avis des Sages.) Il (son fils) lui a dit : « Et pourquoi ne changes-tu pas d’opinion [toi personnellement] ? »
Il (‘Akavia) lui a répondu : « J’ai moi-même entendu [et appris ces lois] par une majorité [de Sages] et eux-mêmes (les Sages en divergence avec moi) ont eux aussi entendu [et appris leur enseignement] d’un groupe majoritaire.
C’est la raison pour laquelle je maintiens mes décisions [et ne veux pas changer d’avis] ; et ils maintiennent leurs décisions [et ne s’accordent pas avec moi].
En revanche, toi, tu as entendu [ces 4 enseignements] d’un particulier (de moi) et d’un groupe (les Sages opposés à moi). Il [t’]est préférable de laisser les paroles de la [partie] minoritaire et t’accrocher aux propos de [la partie] majoritaire [que tu entends actuellement].
Il (son fils) lui a dit : « Papa, intercède en ma faveur auprès de tes confrères [afin considèrent ma valeur et m’acceptent comme les leurs]
Il (‘Akavia) lui a dit : « [Non], je n’intercèderai pas [en ta faveur]. »
Il (son fils) s’exclama : « Peut-être aurais-tu vu en moi une chose inconvenante ? » (Suis-je soupçonnable de quelque chose, pour que tu ne veuilles pas me recommander à tes amis ? » - Autre version : « As-tu vu en moi une méchanceté ? » - עוולה ‘avla au lieu de עילה ‘ila.)
Il (‘Akavia) lui a répondu : « Non, [je n’ai vu en toi ni une chose inconvenante, ni une méchanceté] mais tes actions te rapprocheront et tes actions téloigneront. (« je n’ai pas besoin de te recommander, car ce sont tes actes qui t’approcheront d’eux ou t’en éloigneront ».)