Un homme a épousé deux femmes, qui sont mortes de son vivant, puis il est mort, et chacun des fils réclame le douaire de sa mère ; s’il n’y dans l’héritage que la valeur exacte pour payer les deux douaires, la réclamation des fils n’est pas admise, et tous les fils partagent entre eux l’héritage à parts égales. Mais, si après le paiement il reste encore la valeur d’un dinar à partager entre tous les frères à parts égales, chacun des fils peut réclamer le douaire de sa mère. Si (au premier cas), pour maintenir son droit à réclamer le douaire supérieur de leur mère, les fils disent estimer le terrain de l’héritage à une valeur supérieure, la prétention n’est pas admise, et on fait estimer l’héritage au tribunal.