A l'aube de la traduction de mon livre "Méthode FHT" par la superbe équipe Torah-Box dans quelques jours, je dois vous raconter cela. Il y a de cela environ 25 ans, je me mis à la recherche d’une médecine alternative qui apporterait des solutions efficaces et optimales à de nombreux problèmes et difficultés.

La recherche débuta dans des contrées lointaines. Je me penchai sur la médecine chinoise. Trois ans plus tard, une nouvelle méthode vit le jour : le reiki. C’est le japonais Mikao Usui qui en fut l’instigateur en 1922. Le reiki est une technique de relaxation et d’évacuation de la tension et du stress, qui sont à la source de nombreuses maladies. Cette méthode novatrice touche des domaines diversifiés.

Lors d’une séance de reiki, le thérapeute pose ses mains à différents endroits du corps du patient et une énergie est ainsi transmise du thérapeute au corps du patient. Cette énergie permet au patient de retrouver son état de santé. En 1937, la méthode arriva aussi en occident, surtout aux États-Unis, par le biais d’une femme du nom de Hawayo Takata. Elle l’enseigna à 22 élèves et à partir de là, la méthode se répandit à une vitesse fulgurante. En 2007, un sondage de l’Institut américain National Health Interview Survey publiait que 1,2 million d’adultes et 161,000 enfants avaient eu recours à des thérapies par le contact des mains (tel le reiki) l’année précédente.

D’après la fédération des hôpitaux américains, the American Hospital Association, au moins 15 % des hôpitaux aux États-Unis proposent des thérapies comme le reiki parmi leurs prestations. Personnellement, je commençai à étudier cette discipline ici, en Israël. Puis, je décidai de me rendre aux États-Unis pour me perfectionner. C’est là-bas que j’obtins mon Master en reiki qui est le diplôme le plus élevé en la matière. Je commençai d’ailleurs également là-bas à pratiquer la profession. Je reçus mon diplôme du « petit-fils » de la fameuse femme qui apporta la méthode en occident (Hawayo Takata). Quand je dis « petit-fils », je ne sous-entends pas son petit-fils biologique, mais son successeur ! En effet, cette femme transmit son savoir à 22 élèves et j’étudiai avec l’élève de l’un de ses élèves. J’étais ainsi sûr, du moins c’est ce que je pensais, d’avoir pu boire l’eau à sa source !

Je suis de nature curieuse et quelque peu extrémiste et lorsque je me lance dans quelque chose, j’essaye avec l’aide d’Hachem, d’être le meilleur. À ce stade de ma quête, je ressentis une soif d’apprendre encore, de brasser d’autres connaissances, d’aller plus loin. Mon professeur m’assura qu’il m’avait déjà enseigné tout ce qu’il savait et que si je voulais me spécialiser, je devais me rendre en Extrême-Orient. C’est donc ce que je fis, je partis pour le nord de l’Inde, dans un endroit nommé Dharamsala et je fus l’élève du Dalaï-Lama, considéré comme la plus grande sommité dans l’art du reiki.

Seulement, durant ce long voyage, avant d’arriver au nord de l’Inde, je fis un détour par San Francisco. C’est là-bas que ma croyance en la méthode vit sa première brèche. Je rencontrai l’un des 22 élèves qui avaient étudié la méthode à sa source. Cet homme détenait les secrets de la base même de la méthode, qui n’ont d’ailleurs pas changé depuis. Je me présentai comme un jeune diplômé de reiki, pourtant très sûr de lui. J’avais déjà exercé mon activité à travers de nombreuses thérapies réussies et les élèves qui avaient pu profiter de mes enseignements témoignaient combien, ces derniers les avaient fait évoluer au niveau personnel.   

Mon professeur fut très interpelé que je vienne d’Israël et se fit un plaisir de s’asseoir près de moi afin d’évaluer mes connaissances. Il faut savoir que le reiki est basé sur quatre mots en japonais, qui sont en fait des symboles. (La langue japonaise est constituée de symboles et non de lettres à proprement parlé). Le professeur me demanda donc de lui montrer les symboles avec lesquels je travaillais. Les professeurs de reiki tiennent d’ailleurs à garder ces symboles secrets. Il est interdit de les transmettre à une personne qui n’aurait pas passé toutes les étapes de l’apprentissage de la discipline. Lorsque je montrai au professeur les symboles ainsi que la manière dont je les utilisais pour travailler, il me répondit que c’était bien, mais que cela manquait de précision !

J’en fus très surpris. Comment était-ce possible ?!

La méthode telle que je l’utilisais marchait très bien et d’ailleurs, même les élèves à qui je l’avais enseignée en témoignaient. Grâce aux symboles que je leur inculquai, ils purent passer les différentes étapes d’apprentissage qui se nomment ’Hanikha (Une personne désireuse d’apprendre la discipline doit passer par un processus d’apprentissage auprès d’une personne diplômée afin de devenir à son tour un conduit capable de transmettre la méthode). Interloqué, je posai donc la question au professeur : « Si mes symboles sont inexacts ou imprécis, comment se fait-il que je réussisse dans l’exercice de la profession et voie de nombreuses réussites ?! » Il se déroba et me proposa de passer un certain temps pour étudier avec lui, me promettant qu’il éluciderait tous les mystères…

Dans la mesure où ma destination initiale était l’Extrême-Orient, je préférai ne pas perdre de temps et puisqu’il fallait élucider ce mystère, je décidai d’aller le faire à la source. En Extrême-Orient, je découvris en échangeant mes expériences avec des diplômés de reiki que nos symboles étaient souvent différents. Il faut savoir que d’après la méthode du reiki, cela est impossible. Les professeurs sont fermement convaincus que sans les symboles exacts, une personne ne peut pas passer les étapes d’apprentissage et par la suite transmettre les énergies du reiki.

Comme dit précédemment, la réussite de la méthode dépend des symboles, mais nous constatâmes que même lorsque nous utilisions des symboles différents, cela marchait quand même ! Chaque personne diplômée témoigna de la réussite de ses thérapies, frôlant parfois le miracle. S’il en était ainsi, nous pouvions en déduire que le reiki ne dépendait pas des symboles, point final !

Après un certain temps, je retournai en Israël et fus accueilli ici comme le spécialiste du reiki. Je décidai de mettre en place des ateliers d’apprentissage, mais à cette étape de mon évolution, je sentis naître en moi une attirance pour le judaïsme. Ainsi, je réunis un groupe qui je divisai en deux. À l’un, j’enseignai la méthode avec les symboles du reiki et à l’autre, je l’enseignai avec des mots qui n’avaient pas l’ombre d’un rapport avec le sujet.

Au terme du cycle, il s’avéra qu’il n’y eut aucune différence entre les deux groupes. Pour les élèves du premier groupe comme du deuxième, cet enseignement fut une expérience marquante et enrichissante, tous se révélèrent comme extrêmement réceptifs. Si la réussite dépendait des symboles, comme le prétendaient les professeurs, le cycle d’apprentissage n’aurait pas été si fructueux auprès d’élèves à qui l’on n’avait pas enseigné l’ombre d’un symbole…

Encore une fois, j’arrivai à la même conclusion claire et sans équivoque : la réussite du reiki ne dépendait pas des symboles, ils étaient inutiles ainsi que ce fameux cycle d’apprentissage censé les inculquer ! Il est important de noter que le sujet fut soumis à des décisionnaires qui tranchèrent que l’utilisation de ces symboles bouddhistes pose un problème Halakhique au juif et qu’il lui est interdit de les utiliser.
 

Conclusion

D’un côté, les thérapeutes utilisant la méthode du reiki témoignent de leurs réussites, de l’autre, les patients témoignent de l’efficacité de la méthode. Le nombre de thérapeutes et de patients va au augmentant en Israël et à travers le monde. Tout ce que nous avons développé jusque-là prouve à postériori que la méthode fonctionne.

Pourtant, les professeurs de reiki attestent que la méthode ne peut être effective que par l’utilisation des symboles et que sans cela, il est tout simplement impossible de l’utiliser. Ils transmettent à leurs élèves cet apprentissage qui est selon eux indispensable afin de devenir un conduit capable de transmettre la discipline. La seule manière d’après eux d’inculquer ce savoir est de transmettre ces fameux symboles.

Seulement, si cela était vrai, les symboles auraient dû être identiques chez tous les thérapeutes et si l’un d’eux avait utilisé des symboles différents, la méthode aurait dû se montrer totalement inefficace. Dans la réalité, nous voyons que chaque personne ayant utilisé la méthode du reiki témoigne de son efficacité, de la sensation de sérénité éprouvée et de la rapidité de la thérapie, même par le biais de symboles différents les uns des autres.

Les conclusions sont les suivantes :

1)    Le reiki ne dépend pas des symboles.

2)    Il n’y a pas besoin de passer par le processus d’apprentissage (la ’Hanikha).

3)    Nous avons tous une prédisposition au reiki, une énergie positive qui existe en nous et que nous pouvons transmettre. Le reiki existe en nous depuis l’aube de notre vie.

De là, nous comprenons que le reiki en tant que tel n’est foncièrement pas juif ! De nombreux diplômés de reiki, lorsqu’ils entendirent que la pratique authentique de la méthode posait un problème Halakhique, tentèrent pourtant de changer tout simplement les symboles japonais en symboles juifs ! Au lieu d’utiliser des mots en japonais, ils utilisèrent des mots porteurs d’un sens juif. J’entendis parler de certains qui utilisèrent des mots comme : lumière, paix, les sept espèces de la terre d’Israël.

Tout cela est très joli, mais comment ces mots peuvent-ils guérir une personne ?! Ils n’ont à priori aucun rapport avec le reiki, c’est une sorte de déviation de la méthode initiale.

Le reiki : partie intégrante de la méthode FHT

Au fil des années, de nombreuses personnes me demandèrent : « Pourquoi n’avez-vous pas essayé de prendre le bon côté du reiki puisque la méthode aide des milliers de personnes à travers le monde, en laissant tout simplement de côté les fameux symboles prohibés par la Halakha ?! »

En d’autres termes, utiliser le reiki, mais de manière Cachère et adaptée à tous, y compris à ceux qui ne font pas un pas sans la Halakha. À dire vrai, je réfléchis beaucoup à cela et décidai de créer avec l’aide de D.ieu une méthode qui reflèterait le verset dans Massékhet ’Haguiga (15b) : « Mange l’intérieur et jette l’écorce ». C’est-à-dire, utiliser la méthode dans sa forme et ses techniques, mais lui donner une tout autre essence, l’améliorer, la rendre plus vaste et l’approfondir. La rendre tout simplement plus juive.

C’est cette création que je vous propose de découvrir à travers ce livre. Seulement, elle ne peut vous être présentée seule, car elle perdrait ainsi de son efficacité. Elle ne peut exercer ses bienfaits de manière maximale que lorsqu’elle s’insère dans une méthode plus large englobant d’autres éléments.

Je m’explique : la méthode authentique du reiki manque selon moi de consistance. Est-ce que poser ses mains sur une personne et transmettre ainsi de l’énergie est suffisant ? C’est bien et c’est d’ailleurs ce que nous faisons nous aussi à travers notre méthode, mais qu’en est-il des changements dans le mode de pensée de la personne ? Recevra-t-elle des clés pour affronter les problèmes de la vie ?

FHT est une méthode qui regroupe en son sein trois éléments. Chacun d’entre eux a sa propre puissance et il devient encore plus efficace lorsqu’il est allié aux deux autres. Le premier fondement de la méthode est l’exercice (Imoun). C’est une méthode de travail permettant le développement de la personnalité et la réalisation personnelle ainsi que l’acquisition d’outils concrets pour affronter les défis de la vie.

En parallèle et pour entériner le premier élément, vient le deuxième qui se définit par : la force de la pensée. À lui seul, il a la capacité de guérir une personne à travers des exercices de mémorisation et d’imagination guidée (Dimayon Moudrakh) ainsi que des exercices de relaxation, etc. La thérapie à l’aide de la force de la pensée permet à l’homme une véritable évacuation de ses toxines spirituelles, ce qui est indispensable à la santé aussi bien du corps que de l’esprit.

Chacun de nous a vécu depuis sa naissance des expériences agréables ou non qui ont laissé leur empreinte. La force et la portée de cette empreinte dépendront de plusieurs facteurs, par exemple le degré de bonheur que cette expérience a pu procurer quand il s’agit d’une expérience positive. Lorsqu’une personne est blessée physiquement, il est évident pour n’importe qui de sensé qu’elle doit soigner ses blessures physiques proportionnellement à leur gravité. S’il s’agit d’une plaie, il faudra désinfecter, mettre de la crème et bander. Dans les cas plus compliqués, il faudra parfois faire appel à des soins professionnels.

Pourtant, lorsqu’il s’agit de blessures morales ou émotionnelles, la majeure partie des gens ne s’efforce même pas de stopper le problème ou d’y réfléchir ! Dans de nombreux cas, cette négligence provient tout simplement d’un manque de conscience. L’homme ne sait pas que ces expériences douloureuses et l’empreinte qu’elles ont laissée sur lui ont des répercussions. Il faut savoir que les sentiments négatifs comme l’échec, le rejet, la déception, la solitude, l’amertume, la jalousie ou la colère sont aussi des « blessures » qu’il incombe à l’homme de soigner le plus vite possible !

Soigner les répercussions d’une expérience douloureuse n’est pas moins important que soigner une plaie quelconque. Si une voiture a besoin d’une révision tous les 10 000 km, un être humain serait-il moins important que sa voiture ?! Chaque personne a besoin d’une thérapie personnelle afin d’évacuer les toxines accumulées avec le temps et cela bien plus souvent que tous les 10 000 km !

Ainsi, la méthode FHT permet entre autres l’évacuation des toxines psychologiques par le biais de la force de la pensée. Elle procure à l’homme les outils permettant de s’épurer véritablement en se débarrassant des empreintes négatives que les expériences douloureuses de sa vie ont laissées sur lui. Lorsque cette thérapie est faite sérieusement, l’homme parvient ainsi à se libérer de ses handicaps avant que ces derniers ne le paralysent. Il faut savoir que tout un chacun a non seulement le droit, mais la possibilité de jouir de cette désintoxication tellement vitale !

Cette combinaison inédite d’exercices, d’imagination guidée et de thérapie à travers le toucher est une méthode d’une efficacité maximale, susceptible de métamorphoser la vie de l’homme et cela à une échelle mondiale ! Ce livre n’est pourtant qu’un premier pas vers la découverte du vaste monde qu’est notre intériorité. À travers les ateliers que nous mettons en place en Israël et dans le monde, nous apprenons à mettre en pratique tous ces enseignements afin d’en faire un véritable mode de vie.

Je remercie infiniment le Maitre du monde qui a permis à ce livre de voir le jour et je souhaite de tout mon cœur qu’Il me donne le mérite d’en faire paraitre d’autres.

En espérant que la lecture de ce livre vous sera profitable et apportera de vrais changements à vos vies.

Its’hak Fanger

Pour participer à l'édition de ce livre et y insérer une dédicace, cliquez-ici