L’humanité a toujours été divisée en deux groupes de personnes, ceux qui croient en D.ieu et ceux qui nient Son existence. Les uns tentent de se soumettre aux directives dictées par le Créateur, en fonction de la connaissance qu’ils en ont, s’efforçant d’appliquer ses préceptes et de diriger leurs vies d’après le code moral dicté par D.ieu ; les autres gèrent leurs vies d’après leur propre conscience personnelle.

Mais ce tiraillement est présent dans les profondeurs du cœur de l’homme, même le plus croyant. Les aléas de la vie et les instincts agitent l’homme de part et d’autre de cette croisade sans fin. Parfois, la difficulté à se soumettre aux commandements de D.ieu fait émerger des doutes sur ce Créateur que nos yeux ne voient pas, là où la souffrance nous attache à Lui avec engouement… L’homme est au cœur de cette bataille dans laquelle il est assailli pour donner repos à son âme.

Pour gagner ce combat, l’homme doit s’efforcer de rendre évidentes ses convictions – les fonder, les raffermir et les renforcer. L’autre camp, celui du doute n’a pas vraiment d’armes – on ne peut pas prouver que D.ieu n’existe pas ; on peut juste dire qu’« on ne L’a pas vu » et imaginer un monde sans, avec toutes les improbabilités que cela implique. Par contre, le camp de la Foi se démontre – on peut prouver que D.ieu existe même si on ne Le voit pas avec nos cinq sens.

Renforçons nos convictions

À l’époque où les partisans du camp de l’athéisme ont essayé d’émettre l’idée que le monde était le fruit du hasard (malgré sa complexité et sa synchronisation étourdissante), le niveau de l’avancée scientifique était archaïque comparé à celui d’aujourd’hui. On croyait que la cellule humaine était un vulgaire corps simplet qu’il était donné de faire « apparaître » par différents ingrédients chimiques contenus dans le cosmos et le tour était joué. 

Aujourd’hui, nous savons que la plus petite cellule humaine est codifiée par de l’information intelligente témoignant d’une conception préméditée. 

En 1953, Watson et Crick ont élucidé la structure de la molécule d’ADN. Ce qu’ils découvrirent allait changer la face de l’humanité. Ils dévoilèrent que la structure de l’ADN lui permettait de stocker des informations sous la forme d’un code numérique à quatre caractères : des chaînes de produits chimiques séquencées avec précision, appelées bases nucléotidiques. Ces dernières stockent et transmettent des instructions d’assemblage – les informations – pour construire des molécules et des machines protéiques essentielles à la survie de la cellule.

Francis Crik a développé l’idée selon laquelle les constituants chimiques de l’ADN fonctionnent comme des lettres dans un langage écrit ou des symboles dans un code informatique, de son nom scientifique « l’hypothèse de séquence ». De la même manière que des lettres disposées les unes à côté des autres dans un assemblage choisi par son auteur, les séquences de base chimique le long de la colonne vertébrales de l’ADN transmettent des instructions précises pour la construction de la protéine.

Les séquences de bases d’ADN transmettent des instructions, remplissent des fonctions et produisent des effets spécifiques. Le théoricien en information génétique Claude Shanon explique que les séquences d’ADN ne représentent pas seulement « un degré d’improbabilité mesurable par la mathématique » preuve de son ordonnancement dirigé par une intelligence supérieure, « il contient des informations dans le sens le plus riche et le plus ordinaire du dictionnaire de séquence ou arrangement alternatif de caractères qui produisent un effet spécifique ». On appelle cette découverte : « Informations of Shanon ».

Essayons de comprendre la découverte de l’information dans la cellule

Dans « The Design Inference », le mathématicien William Dembski explique la logique de la détection de conception, c’est-à-dire détecter que l’information qui est codée dans l’ADN est l’œuvre d’une Intelligence et non du hasard.

Dembski explique que les agents rationnels détectent l’activité antérieure d’autres « esprits concepteurs » par le caractère « intelligent » qu’ils laissent derrière eux. Les archéologues basent leurs découvertes sur les inscriptions qu’ils découvrent sur les stèles pour définir les mœurs des populations antiques, les cryptographes font la distinction entre les signaux aléatoires et ceux qui sont porteurs de messages codés, tout cela par le constat de la reconnaissance d’une intelligence dans le message.

Il démontre que les systèmes ou séquences conjointes de « haute complexité » (ou de faible probabilité) et de « spécification » résultent invariablement de causes intelligentes et non du hasard.

Pour illustrer un peu les choses, considérons les trois ensembles de symboles suivants :

  1. UGHDUIEGH34793JNRIOJE089KLE ?MLFEZP¨0°+
  2. La vie est courte, ne la gâchons pas.
  3. ABABABABABABABABABABABABAB

Les deux premières séquences sont dites « complexes » ; chacune représente une séquence irrégulière, apériodique et improbable. La troisième n’est pas complexe, elle est ordonnée et répétitive. Des deux séquences complexes, seule la seconde illustre un ensemble d’exigences fonctionnelles indépendantes, c’est-à-dire « spécifiques ». Pour s’exprimer en français, il faut respecter de nombreuses exigences fonctionnelles, il faut utiliser les conventions de vocabulaire existant (association de séquences de symboles avec des objets, concepts ou idées particulières), les conventions de la syntaxe ainsi que de la grammaire. Ce n’est que lorsque les conventions grammaticales existantes sont respectées que peut se produire une communication.

La phrase « La vie est courte, ne la gâchons pas. » est la seule parmi les trois séquences qui répond à de telles correspondances permettant une communication intelligible.

La troisième séquence manque de complexité, bien qu’elle présente un modèle de spécification simple. Quant à la première, elle est complexe mais non spécifiée. D’après Dembski, seule la seconde séquence implique une cause intelligente.

L’information contenue dans l’ADN illustre à la fois une information « fonctionnelle », c’est-à-dire qu’elle va être interceptée et traduite par les agents des cellules pour être appliquée et « spécifiée », c’est-à-dire qu’elle est dotée des critères intelligibles évoqués plus haut.

Le docteur Stephen C. Meyer, docteur en philosophie des sciences, géophysicien et directeur du Centre Discovery Institute de Seattle, écrit dans son livre « Signature in the Cell » que la complexité de l’information codée dans l’ADN, dotée de sens riches, est la preuve irréfutable qu’une Intelligence supérieure extérieure à la matière est la conceptrice de l’existence.

Cela nous rappelle l’histoire avec Rabbi Yéhouda Halévi qui fut convoqué par un philosophe arabe de son époque. Ce dernier voulait le questionner sur ses croyances religieuses, ou plutôt les attaquer. Un émissaire interrompit les deux hommes et le philosophe s’absenta quelques instants. Une fois seul dans la pièce, Rabbi Yéhouda Halévi vit sur la table de l’homme un poème inachevé que le penseur était en train de finaliser. Le Rav, dans son style exceptionnel, paracheva le poème de son hôte avec brio. À son retour, le philosophe regarda interloqué et admiratif le génie de la prose finale du poème. Il questionna le Rav : « c’est vous qui avez fait cela ? » Le rabbin de répondre : « Pas du tout, cela a dû se faire tout seul, de l’encre a dû glisser sur la feuille et finir votre poème… » Devant l’absurdité du propos, le philosophe se mit en colère. C’est alors que Rabbi Yéhouda Halévi lui rétorqua : « Vous êtes prêt à croire que l’Univers tout entier dans sa finesse poétique et sa complexité lyrique est l’œuvre du hasard, et vous avez du mal à croire que l’encre ait pu s’éparpiller à l’aveuglette pour finir votre poème ? » 

C’est par ce type de démonstrations rationnelles que l’on renforce sa Foi et qu’on la promeut au rang de certitude, pour faire pencher la balance vers le camp de la Vérité, donnant à notre âme la sérénité qu’elle mérite…