« Tu ferais mieux de faire tes devoirs sinon… »

« Si tu ne rentres pas tout de suite dans la voiture, je te punis à vie ! »

« A ta place, j’irais tout de suite dans la chambre d’Ethan et je m’excuserais de lui avoir donné des noms d’oiseaux. Sinon tu peux tout de suite oublier la fête d’anniversaire de Sarah ! »
 

Ces phrases vous disent quelque chose ?

Les parents ont souvent recours aux menaces envers leurs enfants parce qu'ils ne savent pas quoi faire d'autre pour obtenir leur obéissance. Le problème avec les menaces est que certains enfants s'en ressentent effrayés, vulnérables et diminués. D'autres peuvent se mettre en colère et même s’opposer à leurs parents.

Dans leur ouvrage “Parents libérés, enfants libérés”, Adèle Faber et Elaine Mazlish disent qu’ « en fait, une menace représente un formidable défi pour les enfants, à savoir faire ce qui est interdit, afin de vérifier par là si leurs parents sont « sérieux » dans leurs annonces. »

De toute façon, il y a des moyens plus raffinés que les menaces pour obtenir l’écoute et la coopération de vos enfants. Sachez notamment utiliser l’expression « Quand…alors ». Exemple : « Quand tes devoirs seront faits, alors tu pourras aller jouer. »


"Informatif"

Employez le mode informatif : «Tous les enfants qui veulent revenir au parc demain doivent monter dans la voiture maintenant. Ce serait si triste si nous ne pouvions pas revenir au parc parce que les enfants n’obéissent pas. »

Utilisez le mot « Après » : « Après que tu auras trouvé un moyen de réconforter Ethan, je t’emmènerai à la fête d'anniversaire de Sarah. »

Menacer les enfants ne fait que créer des tensions et des résistances dans la cellule familiale. Au contraire, trouver des moyens inédits d'éviter cela créera des opportunités formidables dans vos relations avec vos enfants.