Juste après l’enterrement de son frère au cours de la tragédie de Mérone, Chmouel Méir, 10 ans, a répondu aux questions de journalistes avec une foi qui force l’admiration.

“J’ai crié ‘Chéma Israël’ de tout mon coeur”. Chmouel Méir ‘Hayout était certain de ne pas réchapper à la tragédie de Mérone qui s’est produite à Lag Baomer dans la nuit du 29 au 30 avril 2021, au cours de laquelle une immense bousculade a coûté la vie à 45 personnes, dont son grand frère, Yédidia, âgé de 13 ans. “Je me souviens que j’étais sur les marches, je suis tombé et je savais que je n’allais pas survivre. J’ai crié Chéma Israël de tout mon coeur”, se remémore le jeune garçon. 

Baroukh Hachem, Chmouel Méir a été miraculé, s’en sortant avec une cheville foulée. “Par la suite, lorsque j’ai réalisé qu’Hachem m’avait sauvé, la première chose que j’ai faite a été d’appeler les services de secours pour secourir mon père et mon frère.” Quand un journaliste du média Channel 12 lui a demandé ce qu’il avait ressenti pendant ces moments de détresse intense, sa réponse a été directe “Bita’hon et Emouna”, confiance et foi. “Je sentais que seul Hachem pouvait me sauver. Qu’il n’y a pas d’autre en qui croire, seulement Hakadoch Baroukh Hou, le Saint, béni soit-Il”.

Ces mots résonnent comme une énorme leçon de Emouna tenue par un garçon âgé de 10 ans, juste après l’enterrement de son grand frère, que le papa, Rabbi Avigdor, a honoré : “Si Yédidia était ici, maintenant, à ma place, il aurait dit une chose : unissons-nous. C’est le moment, c’est l’endroit. Quand il y a des tragédies, personne ne vérifie quelle Kippa l'autre a, ou s'il a une Kippa ou pas. Tout le monde aide l'autre. Unissons-nous. Aucun juif ne déteste l'autre. Nous devons être unis. » Puissions-nous tenir ces paroles pleines de foi et d’humanité uniquement dans d’heureuses circonstances.

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