Pour ceux qui ne connaissent pas le système scolaire israélien, il est bon de rappeler qu’il se départage en trois tendances : laïque, sioniste-religieux et orthodoxe. Le système scolaire laïque, encore majoritaire est en crise depuis de nombreuses années déjà. La perte de valeurs, la montée de la violence physique et verbale apparaissent comme les signes avant-coureurs d’un effondrement du système.

On ne compte plus les agressions physiques d’élèves par d’autres élèves, ou bien encore les cas d’enseignants attaqués verbalement et physiquement qui hésitent à se rendre sur leur lieu de travail… Elève poignardé, oreille coupée, élève aveuglé par un stylo-laser sont quelques uns des derniers cas de l’actualité récente.

Pour nous qui regardons les choses d’un œil extérieur, la leçon à tirer de cette dégradation générale de l’enseignement laïque en Israël est évidente : un enseignement juif sans Torah ne peut mener qu’à la catastrophe (Israël est classé aujourd’hui au premier rang mondial de la violence scolaire). Nos Maîtres ont dit : « J’ai créé le yetser hara [a dit D.], J’ai aussi créé la Torah comme antidote ». (Kidouchin 32)

Il est clair aujourd’hui pour bien des parents laïques en Israël, que la seule solution consiste à retirer leurs enfants d’un système qui va d’échec en échec, pour les mettre dans d’autres systèmes d’éducation qui mettent la Torah au centre de leurs valeurs ; en effet toute morale qui n’est pas fondée sur une transcendance absolue mais qui mise sur un humanitarisme relatif, (comme c’est le cas de l’éducation laïque en Israël) est vouée tôt ou tard au déclin.

Mais le plus incroyable dans tout cela, est que le système laïque lui-même devient demandeur de yiddishkeit (éducation juive religieuse). Sous l’impulsion de l’ancien ministre de l’éducation Guideon Sa’ar a été mise en place une politique de collaboration entre les écoles laïques et différents organismes religieux et éducatifs de tendances variées pour organiser des cours de Torah à l’école même, ou bien des activités éducatives sur des thèmes juifs (respect du Chabbath etc).

Ceci est sans compter les initiatives privées lancées par les écoles qui visent au même but : faire connaître le patrimoine juif religieux à des élèves qui n’y ont pas accès. La cerise sur le gâteau est constituée par ces élèves des écoles laïques qui réclament le droit de prier en minyan à l’école même…

Le Rambam a dit : « A la fin des temps, le peuple juif fera Téchouva ». C’est ce que nous pouvons constater de nos jours. L’antisémitisme exacerbé qui s’exprime de nouveau librement aujourd’hui n’a d’autre fonction que de nous amener  à nous remettre en cause et à opérer un retour vers D. et Sa Torah, comme l’explique rav El’hanan Wasserman (principal élève du ‘Hafets ‘Hayim) dans Kovets Maamarim.

Ce climat antisémite peut également inciter un certain nombre de nos coreligionnaires à émigrer en Israël. Avis aux juifs de France et d’ailleurs qui souhaiteraient faire leur alyia : pour l’amour du Ciel et celui de vos enfants, ne vous trompez pas de destination et choisissez une école où on enseigne aux enfants le respect du Chabbath, de la cacherout et des PARENTS ; une école où on enseigne à vos enfants l’amour du prochain, comme il est dit dans la Torah et NULLE PART AILLEURS : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Vayikra 19,18)