Ce jour, Roch ’Hodesh Kislev 5772 (28 novembre 2008) marquera le 3ème anniversaire de la tuerie du centre ’Habad de Bombay, qui avait fait six victimes au cours d’une prise d’otage.

Ce Beth ’Habad, qui était un lieu d’accueil pour des centaines de touristes et d’hommes d’affaires ssentiellement israéliens, était tenu par le Rav Gabriel Holtzberg et son épouse Rivki, Zikhronam Livrakha (leur souvenir sera une bénédiction).

Les travaux de restauration des locaux du centre détruit ont repris dernièrement après de longues années en attente d’autorisations. Le but est de reprendre le travail entrepris pas le couple.

Leur fils Moché, âgé de deux ans lors des évènements, a été sauvé miraculeusement en quittant les locaux plusieurs heures avant l’assaut donné pas les forces de l’ordre indiennes.

 


C’est le seul rescapé de cette tragédie. Agé de 5 ans aujourd’hui, il vit en Israël et est élevé par ses grands parents.

Son grand-père le Rav Chimon Rosenberg, nous décrit l’évolution du petit orphelin qui est devenu un symbole de souvenir et d’espoir dans son rapport avec la tragédie : « Il n’est pas à même, de par son jeune âge, de se rappeler de ce qui s’est passé. ».

Quand on lui demande : « où sont Papa et Maman ? », il répond : « ils sont au Ciel ».

Il sait qu’ils ont été tués par des terroristes et ajoute en toute candeur : « ils n’ont pas pu se sauver car ils ne courraient pas assez vite ! »

Dernièrement, Moché a demandé à son grand-père : « Zeide (grand-père en Yiddish) quand le Machia’h va-t-il arriver ? » et le vieil homme attendri de s’étonner : « pourquoi demandes-tu cela ? »

« Car lorsqu’il viendra, alors Papa et Maman aussi ! »