[Après]avoir récolté[l’omer]et l’avoir placé dans les paniers, ils l’apportaient dans la[cour du Temple]. Ils brûlaient au[feu]les[grains d’orge encore sur les tiges], afin d’accomplir la mitsva du[grain grillé, comme il est écrit : « Et si tu offres à l’Éternel une offrande de prémices, tu offriras en offrande de tes prémices du grain dans l’épi grillé au feu » (Vayikra2,14). C’est ce]que dit Rabbi Méïr. Et les Sages disent :[Avant de griller les grains, ils les séparaient des tiges en les]frappant avec[des roseaux doux et humides]et avec des tiges de chou,[non avec des bâtons], afin que[les grains]ne soient pas écrasés. Ils plaçaient[ensuite le grain]dans un récipient creux [le'abouv], et ce récipient était perforé afin que le feu saisisse[le grain]dans son intégralité.[Après avoir fait griller les grains], ils les étalaient[dans]la[cour du Temple]et le vent soufflait sur[les grains, les refroidissant et les séchant]. Ils les plaçaient[ensuite]dans un moulin à grains,[afin que l’orge ne soit pas broyée si finement que la coque se mélange au grain]. Et ils produisaient de[l’orge moulue]un dixième[d’éfa de farine d’orge]qui était tamisée à travers treize tamis, et le reste était racheté et[pouvait être]mangé par n’importe qui. Et[la pâte de cette farine d’orge]est obligatoire dans[la séparation de]la halla, et[le grain est]exempté de la[séparation de]la dîme. Rabbi Akiva considère que[cette farine est]obligatoire dans[la séparation de]la halla et[de la dîme. Après le lever du jour, le Kohen qui sacrifiait l’omer]s’approcha du dixième[d’éfa tamisé],mit dans[le récipient qu’il tenait à la main une partie de]son [log]d’huile et[plaça]son encens[sur le côté du récipient]. Il versa[encore un peu d'huile de la bûche sur la farine de première qualité], mélangea[le tout], agita la main et apporta[l'offrande au coin de l'autel], en prit une poignée et[la brûla sur l'autel]. Le reste[de l'offrande]est mangé par les Kohanim.