Traité Sanhedrin

Le roi peut engager une guerre de conquête sur l’avis du Sanhedrin de soixante et onze membres. Il a le droit de s’ouvrir un passage (à travers une propriété privée), sans que l’on puisse s’y opposer. Le passage auquel le roi (a droit) n’a pas (reçu) de limitation. Le butin recueilli par le peuple entier doit lui être remis, et il choisit sa part le premier.

« Il ne doit pas avoir trop d’épouses » (Devarim 17,17), pas plus de dix-huit. Rabbi Yehouda dit : il peut en avoir plus, à condition qu’elles ne détournent pas son cœur du droit chemin (suivant la suite du même texte). Rabbi Chimon dit : même une seule qui serait susceptible de détourner son cœur, il ne doit pas l’épouser. Si c’est ainsi, pourquoi le texte dit-il : « il ne doit pas en avoir beaucoup » ? Même des épouses (aussi vertueuses) comme Avigayil.

« Le roi ne devra pas avoir trop de chevaux » (Devarim 17,16), mais juste ce qu’il faut pour les besoins de sa cavalerie. « De l’argent et de l’or, il ne devra pas en avoir en excès » (Devarim 17,17), mais juste ce qu’il faut pour payer la solde (de ses troupes). Et il écrira pour son propre usage un exemplaire du livre de la Torah (suivant Devarim 17,18). Quand il partira au combat, il l’emportera avec lui. A son retour, il le ramènera avec lui. Il le gardera auprès de lui quand il siègera pour rendre la justice. A table, il l’aura en face de lui, ainsi qu’il est dit (Devarim 19) « le livre de la Torah sera avec lui, et il y lira tous les jours de sa vie ».