Chalom Ouvrakha, chers Juifs. Nous sommes au mois de Nissan, c'est le premier mois des douze mois de l'année. Le Nom du mois de Nissan, comme nous l'a dévoilé le Arizal, est le Tétragramme, nous en avons une allusion dans le verset : Yismé'hou Hachamayim Vétaguel Haarets (Que les cieux se réjouissent, que la terre soit dans l’allégresse) : les initiales forment les lettres du Tétragramme : Youd Ké Vav Ké. C'est le seul mois où ces lettres sont dans l'ordre. Pour tous les autres mois, les lettres Youd Ké Va Ké sont associées différemment, et pas dans l'ordre.

Lorsque ces lettres sont dans l'ordre, c'est un signe de son importance, de son succès, c'est la meilleure allusion possible. De ce fait, le soir du Séder est au milieu du mois de Nissan, car qu'est-ce que le soir du Séder, que signifie-t-il ? Aucune des étapes parmi les 15 de cette soirée ne se nomme « Séder », mais c'est un mois qui suit le Séder, l'ordre des lettres du Tétragramme.

Le Or Ha'haïm Hakadoch écrit quelque part que le mois de Nissan est le mois du succès, un mois de réussite. Pourquoi ? Mes amis, nous avons eu une préparation avec le mois d'Adar. Le mois d'Adar dans sa totalité fait allusion à la joie. Le mois de Nissan est également associé à la joie, comme l'indique le verset cité : Yismé'hou Hachamayim… Ce verset emploie un langage de joie. Si nous voulons réussir, si nous voulons du bien, la joie doit obligatoirement y être associée. Nous devons vivre dans la joie.

La joie apporte tout : c'est pourquoi nous avons l'obligation de manger de la viande un jour de fête, de manger des plats qui nous réjouissent, d'acheter à l'épouse un cadeau, car ces objets matériels  sont également source de joie et à plus forte raison, les éléments spirituels. Si nous accomplissons les Mitsvot dans la joie, nous y trouvons une racine, une continuité, une puissance.

Mes amis, ne l'oublions pas, le Yétser Hara connaît la valeur du mois de Nissan, même si nous-mêmes l'ignorons. De ce fait, il cherche à tout endroit possible, avec toutes ses forces, à détruire la joie. Tout d'abord, lors de la première partie du mois, lorsque nous sommes affairés à nettoyer pour éliminer le 'Hamets, à améliorer l'aspect de la maison, à cuisiner, il apporte « la joie et l'allégresse », c'est-à-dire la colère, et les politiques. Une fois que tout a été nettoyé, il instille le désordre et les problèmes d'ordre émotionnel : la belle-mère m'a appelée, ne m'a pas appelée. La belle-mère regarde sa belle-fille : elle a apporté un cadeau, n'a pas apporté de cadeau. Le Yétser Hara travaille très dur au mois de Nissan. Il sait que c'est un mois de réussite, un mois de joie. Il s'évertue de toutes ses forces, il ne renonce ni aux hommes, ni aux femmes.

Le soir du Séder, lorsqu'il voit que la belle-mère et la belle-fille sont là et que tout se passe bien, il fera en sorte que le grand garçon Yanki, renverse du vin du verre de son petit frère, Moichi, afin de créer du désordre le soir du Séder, qu'on lève la voix et qu'on crie, et pense ainsi réussir. Ne le laissons pas faire. N'oublions pas : ne le laissons pas entrer ! 

Nous savons, comme l'indiquent tous les ouvrages sacrés, que le 'Hamets est comparable au Yétser Hara. Sors de là, tu n'as rien à faire avec nous ! Nous ne renoncerons pas à la joie. À chaque fois qu'il y a du désordre suite à l'intrusion du Yétser Hara, nous entamons une chanson, instillons la joie. 

Ainsi, nous parviendrons, avec l'aide de D.ieu, à nous extraire de notre Galout (exil) intérieure et personnelle, et à vivre la véritable Galout, la Délivrance du peuple d'Israël, avec Pessa'h et le Cantique de la mer. N'oublions pas : ne permettons pas au Yétser Hara d'entrer, lui qui amène la tristesse.

Merci beaucoup, Pessa'h Cacher Vésaméa'h et de bonnes nouvelles.

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