Un couple, qui ne respectait pas encore les Mitsvot, attendait depuis de longues années d’avoir un enfant. Après de nombreux examens, les médecins furent formels : selon la nature, ils n’avaient aucune chance de devenir parents. Un jour, leur médecin leur suggéra de consulter le Rav ‘Haïm Kanievsky pour recevoir une bénédiction.
Le mari se rendit à Bné Brak et exposa leur situation au Rav. Celui-ci le fixa un instant et remarqua ses cheveux longs qui descendaient jusqu’au bas du dos.
Alors, Rav ‘Haïm lui dit :
« Je ne comprends pas comment tu veux avoir des enfants... Tu es aussi une femme ! »
Nous étions en pleine période du ‘Omer, où il est habituellement interdit de se couper les cheveux. Rav Kanievsky lui recommanda donc d’attendre Lag Ba’Omer pour les couper, et lui donna une Brakha.
Le mari suivit le conseil, se coupa les cheveux... et, contre toute attente médicale, la bénédiction se réalisa.
Rav Méchoulem Hert, qui rapporta cette histoire, en donne l’explication : lorsqu’un Juif préserve sa bouche et consacre son langage uniquement à l’étude de la Torah, D.ieu – loué soit-Il – le récompense au centuple. Sa bouche se sanctifie et ses paroles finissent par se réaliser, comme il est écrit :
« Tu formeras des projets, et ils s’accompliront en ta faveur » (Iyov 22,28).
Celui qui surveille sa langue s’épargne bien des souffrances. Et celui qui la consacre à la Torah devient un canal pour que l’abondance divine se déverse dans le monde.