Certaines décisions capitales prises par les dirigeants nazis pendant la Seconde Guerre mondiale prouvent, sans le moindre doute, que l’élimination des Juifs était prioritaire sur la victoire contre les Alliés. Ainsi, alors que sur le front russe l’armée allemande réclamait du renfort de convois militaires, les trains nécessaires seront utilisés pour la déportation des Juifs vers les camps de la mort, au détriment du transport de divisions allemandes.

La destruction systématique des communautés emploiera des dizaines de milliers de soldats qui manqueront sur le front, et parmi les victimes juives se trouvaient beaucoup de travailleurs qualifiés qui auraient pu faire tourner les usines allemandes. Malgré tout, les chefs du Troisième Reich décideront qu’il vaut mieux exterminer les Juifs que de sauver la guerre.

En d’autres termes, les Nazis choisiront sciemment la défaite, le principal étant de réaliser leur dessein : exterminer le peuple juif. La seule explication à cette attitude incompréhensible est qu’il s’agit de la descendance d’Amalek , le petit-fils d’Essav, qui porte en lui une haine indéfectible envers la descendance de Ya’akov.

Le texte rapporte à la fin de notre Paracha qu’Amalek attaque Israël sans aucune raison et subira une défaite. Son but n’était pas de gagner cette bataille mais de briser l’impact psychologique de l’invincibilité d’Israël auprès des Nations, après tous les miracles de la sortie d’Egypte. Nos Sages illustrent cette idée par une parabole : dans un bassin rempli d’eau bouillante, une personne y a plongé et s’est brulée, mais l’eau n’est plus aussi chaude qu’auparavant. De même, Amalek subit des pertes, mais réussit à ternir l’aura d’Israël.

Il existe une autre haine envers le peuple juif, beaucoup moins féroce et souvent passive, et qui a une toute autre source que celle d’Amalek. C’est la haine qui a succédé au don de la Torah. Le Talmud rapporte (Chabbath 89b) que le mont Sinaï – qui s’appelle en fait ‘Horev – est surnommé ainsi car depuis la réception de la Torah à cet endroit, les idolâtres ont de la haine ("Sina" en hébreu) pour les Juifs. La raison en est simple : en acceptant le joug de la Torah, les Juifs dérangent la conscience des autres peuples.

C’est pourquoi nos Maitres n’ont jamais été étonnés de réveiller de la haine autour d’eux. Ainsi, le Rav Israël de Sarcelles avait répondu devant l’étonnement d’un fidèle qui lui avait rapporté que le Rav avait des ennemis : "Je le sais ! Du fait que je propage des enseignements de Torah, forcément j’ai des ennemis." De même, de nombreux Rabbanim ont subi des attaques de la part de personnes qui s’étaient coupées du judaïsme. Citons le Rav ‘Ovadia Yossef qu’on a cherché par tous les moyens à neutraliser et même à démettre de ses fonctions pour la vérité qu'il n'avait pas honte de dire en public, ou bien le Rav Yossef Haim Sitruk très vivement attaqué lorsqu'il défendait également les vérités de la Torah.

La règle ne connait pas de faille : tout celui qui diffuse de vrais enseignements de Torah réveille de la haine. Des opposants s’élèveront, cherchant à le salir et à l’empêcher de réaliser son travail.

Le principale, comme dit le chant bien connu de Novardok, c’est de ne pas s’en effrayer ("Véha’ikar chélo léfa’hed klal") et de ne pas s’en émouvoir… Puisque ces attaques – et Torah-Box en sait quelque chose – sont notre label de qualité !

La rédaction Torah-Box Magazine