La Paracha de cette semaine, Vaet'hanan, parle de Moché Rabbénou qui a demandé et supplié de pouvoir entrer en Erets Israël.

Nos Sages enseignent qu'il existe sept sortes de prière : la demande, la supplique, le cri, la revendication, la requête, l'imploration et l'exaltation.

De toutes les sept, Moché a choisi la supplique, car c'est une demande de largesse gratuite.

Si nous regardons le déroulement des choses, nous constatons que Moïse se tient devant D.ieu comme une personne qui n'a aucun mérite personnel, et plaide pour que son désir d'entrer en Israël soit satisfait au seul titre que D.ieu est bon par essence, qu'Il offre sa pitié et qu'Il pardonne tout, même à ceux qui ne le méritent pas.

Tout d'abord Moché exprime sa gratitude à Hachem ; ce n'est qu'ensuite qu'il présente sa demande de le laisser entrer en Erets Israël.

La Guématria (valeur numérique) du mot « Vaet'hanan » équivaut à 515, comme les lettres du mot « prière » qui équivalent au même total. A nous d'apprendre a prier comme Moché Rabbénou, en nous tenant devant D.ieu dans la prière et la supplication, et en Lui demandant de nous donner la santé et un bon conjoint, le succès et la réussite matérielle, la longévité faite d'heureuses années.

Par ailleurs, nos Sages ont commenté le fait que la demande et le plaidoyer de Moché sont intervenus après que D.ieu a décidé que Son serviteur ne devait pas entrer en Israël. Ils nous enseignent que : « Même si une épée tranchante se trouve sur le cou d'une personne, celle-ci ne doit pas désespérer de la miséricorde divine ». La prière fonctionne à chaque fois et dans toutes les situations, même quand la situation est apparemment désespérée.

C'est clair et net : la prière est à la vie de l'âme ce que la nourriture est au corps.