Bonjour, 

J’ai décidé d’écrire ce message afin de pouvoir redonner de l’espoir à des couples qui attendent depuis un moment pour connaître la joie de devenir parents. Avec mon mari, nous sommes mariés depuis 13 ans Baroukh Hachem, nous sommes heureux, et la seule chose qui manque à notre bonheur c’est cet enfant tant attendu depuis des années...

Nous habitions dans le sud de la France, où nous avons fait des examens et plusieurs traitements qui, malheureusement, n’ont pas marché. À chaque fin de traitement lourd, une réponse négative, les embryons n’avaient pas tenu. Ce fut une grande déception et des larmes…

Cela fut très dur moralement et psychologiquement, car je me vois arriver vers la quarantaine et toujours pas cette joie d’être maman…

Avec mon mari, nous décidions de tout laisser et de repartir à zéro en faisant notre Aliya. Comme dit le fameux dicton : "Méchané Makom, Méchané Mazal", ce qui veut dire "Quand tu changes d’endroit, ta chance change" ! Nous voulions y croire.

Baroukh Hachem, nous arrivons donc en terre sainte, chez nous, la place de chaque Juif. J’ai dû attendre six mois pour avoir ma Koupat ‘Holim, étant donné que j’avais déjà vécu en Israël et j’avais donc perdu mes droits de ‘Ola ‘Hadacha, mon statut était "Tochav ‘Hozérèt", et il a donc fallu attendre six mois pour que je puisse enfin commencer les traitements.

Dans ma tête, je me suis dit que ça n’allait pas marcher. J’en étais vraiment persuadée, car, malheureusement, j’avais l’habitude des déceptions…

À la fin du protocole, je devais rester 14 jours à la maison et me reposer avant de faire cette fameuse prise de sang pour savoir si j’étais enfin enceinte !

C’était très long et mon psychique ne pouvait s’empêcher d’y penser…

Le premier soir de ‘Hanouka, le mois des miracles, je reçois les résultats.

J’appelle ma Koupat ‘Holim et leur dis : "Voilà, j’ai reçu mes résultats sanguins et j’ai un taux de 74 !".

Elle me répond : "Si c’est en dessous de 5, c’est négatif, et si c’est supérieur, c’est positif !"

J’ai du mal à comprendre… Est-ce que je n’arrive seulement pas à y croire...?

Je lui repose la question trois fois d’affilée…

Elle me répond la même chose !

J’appelle mon mari qui est au travail, je lui raconte, et il me dit : "Alors 74 c’est supérieur à 5, tu es enceinte ma femme !"

J’aurais aimé lui annoncer autrement du coup…

Je ne réalise pas ! Je fais venir l’infirmière à la maison pendant deux semaines pour faire la prise de sang pour m’assurer que le taux monte… Et Baroukh Hachem, il monte !

Je vais à ma Koupat ‘Holim, et je vois la personne que j’avais eue au téléphone, et elle me dit discrètement : "Je n’avais pas le droit de te le dire par téléphone, mais Mazal Tov, tu es bien enceinte !!"

Je vais faire ma première échographie, j’étais avec mon mari, et tout d’un coup, on ne voit pas un, mais deux embryons...

Mon cœur se met à battre, des larmes à couler… Des larmes de joie Baroukh Hachem !

Malheureusement, au bout du quatrième mois, on m’annonce que le cœur d’un des bébés s’est arrêté. Sur le coup, ce fut très dur pour moi et je me mis à pleurer.

Et dès le lendemain, j’ai regardé le Ciel et j’ai dit : "Hachem, j’accepte. Merci de m’avoir laissé un enfant. Puisse-t-il grandir dans mon ventre en bonne santé !"

Baroukh Hachem, j’ai accouché d’une Tsadékèt !

Merci Hachem Mikol Halèv (de tout mon cœur) de m’avoir permis d’être enfin cette maman qui a tant d’amour à donner, de faire faire la Mitsva à mon mari de devenir papa, et que, Bé’ézrat Hachem, Tu nous accordes encore plein de bébés en bonne santé, Amen !!

Mesdames, j’ai oublié de vous préciser qu’avant de commencer les traitements, j’ai été à Ouman, chez le Tsadik Rabbi Na’hman. J’ai prié et pleuré de tout mon cœur en lui demander de me venir en aide. Mon mari est allé seul également, a aussi pleuré de tout son cœur, et a fait Hidbodédout (s’isoler).

Je tenais à apporter ce témoignage sur les conseils d’une amie, afin de pouvoir dire à ces futurs parents Bé’ézrat Hachem, que le désespoir n’existe pas et qu’Hachem n’oublie personne !!

Ne jamais baisser les bras !

Qu’on n’entende que des bonnes nouvelles, Amen !

 Témoignage reçu (Anonyme)