Lorsque les enfants sont petits, il peut arriver que les parents ne sachent pas comment occuper leurs enfants. A la fin du Chabbath, surtout en été lorsqu’il termine tard, les enfants tournent en rond, se chamaillent, jouent à “tarzan” avec les rideaux et à d’autres activités toutes aussi sympathiques. A côté d’eux, on a les adolescents désabusés qui s’impatientent de retourner à leurs activités favorites après le Chabbath. Et parfois les parents, au milieu de tout cela, ne savent plus comment gérer ni où donner de la tête. Quel dommage !

En effet, comme le dit le Rav Moché Kaufmann, Chabbath pour les enfants doit constituer à leurs yeux un événement encore mieux qu’une sortie EuroDisney. Outre le fait qu’on n’éduque pas à Chabbath (pas de reproches ni de punition), cela signifie que les enfants doivent passer un temps de qualité en famille auprès de leurs parents et de leurs frères et soeurs. Ce n’est que cela qui garantira un amour profond du Chabbath qui restera ancré jusqu’à la fin de leurs jours et qu’ils transmettront à leur tour à leurs enfants pour les générations futures. Plus facile à dire qu’à faire ? Pas sûr.

Voici 6 exemples de jeux qui peuvent se faire à tous les âges et qui amuseront les petits comme les grands pour passer un Chabbath serein et sympathique.
 

1. Le portrait Oui-Non

On fait sortir un joueur et on choisit une personne de la Bible, un Rav, ou un membre de la famille. Lorsque le joueur revient, il peut poser jusqu’à 15 questions dont la réponse ne peut être que “oui” ou “non” (ex : “est-ce un homme ?” “est-ce qu’il est contemporain”, “est-ce qu’il figure dans le Talmud ?”). S’il trouve en moins de 15 questions il gagne.

Variante : faire la même chose avec une Mitsva (ex : “est-ce qu’on la fait tous les jours ?”, “Est-ce que cela concerne les hommes et les femmes ?” etc.).
 

2. Les mimes

On désigne un joueur qui sera le mime, il choisit en secret un métier (ou un Rav ou un personnage célèbre) et commence à en mimer les gestes traditionnels devant sa famille. Ceux-ci peuvent faire autant de proposition qu’ils veulent, mais le mime n’a pas le droit de répondre. Le premier qui trouve la bonne réponse devient mime à son tour.
 

3. La pièce de théâtre

On ressort tous les costumes de Pourim et on monte un scénario. Puis on joue la pièce de théâtre correspondant au scénario.
 

4. L’objet manquant

On étale sur la table 10 à 15 objets qu’on observe. Un des joueurs se retire dans une autre pièce et pendant ce temps-là on retire un objet. A son retour, il doit deviner quel objet a été retiré. Version plus difficile : on retire un livre de la bibliothèque de Papa (ou d’une étagère) ou d’un grand frère. Lorsqu’il revient il doit deviner lequel a été enlevé.
 

5. La phrase sans fin

Le premier joueur commence une phrase, que le suivant répète en y ajoutant un ou plusieurs mots. Le troisième récite le tout en y ajoutant un ou plusieurs mots, et ainsi de suite…


Par exemple : “la Paracha”, “la Paracha de la semaine”, “la Paracha de la semaine parle d’Avraham Avinou” “la Paracha de la semaine parle d’Avraham Avinou recevant des invités” etc. Tout joueur qui oublie un élément de la phrase ou qui sèche est éliminé. Le vainqueur et le dernier restant du jeu.
 

6. La chasse au trésor

(à préparer avant Chabbath, de quoi les occuper aussi le vendredi après-midi)

La veille, un ou plusieurs enfants préparent des petits papiers comportant des énigmes (par exemple, sur la Paracha de la semaine). A chaque fois qu’un joueur a une bonne réponse, la personne responsable des petits papiers lui dira où se trouve le petit papier suivant, pour parvenir finalement jusqu’au “trésor” (par exemple, un gâteau pour Sé’ouda Chlichit).