Si vous allez prier au Kotel (mur occidental), apportez votre Sidour (livre de prières) !

Telle est la recommandation qui s’impose suite au compte-rendu d’une visite effectuée par l’Association pour la Santé Publique en Israël. Cette dernière a procédé la semaine dernière à des prélèvements d’échantillons sur une grande quantité de Sidourim utilisés sur le site du Kotel, aussi bien dans la partie réservée aux hommes que l’Ezrat Nachim (celle des femmes).

L’ampleur de la découverte est à la mesure du nombre impressionnant de visiteurs qui viennent se recueillir aux abords du dernier vestige de notre Temple, et qui avoisine les 10 millions annuels : des microbes dans des proportions dangereuses ont été remarqués, provoquant des réactions qui apparaissent instantanément avec, entre autres, infections intestinales, vomissements et élévations de température. Les prélèvements ont révélé que dans un des échantillons ont été trouvées 460.000 zones de bactéries intestinales dont le fameux « E. coli », ainsi qu’une grande quantité de levures et moisissures.

Il faut préciser que l’Association n’incrimine pas un manque d’hygiène, cette présence microbienne n’étant pas surprenante vu l’ampleur de la fréquentation de ce lieu central de prières (il n’existe sans doute pas d’endroit au monde où le même matériel est utilisé par tant de personnes à la fois).

Le Rav du Kotel et des Mékomot Hakédochim (lieux saints), le Rav Shmouel Rabinovitch, a réagi immédiatement à la nouvelle en remerciant l’organisme de santé pour le bien du Tsibour (le public) et en annonçant un renouvellement rapide des Sidourim. Il a toutefois précisé que le phénomène est surtout présent dans la section des femmes et justifie cette spécificité par une réalité qui les honore pour leur ferveur et leur sincérité : « Chaque jour, des centaines de femmes se rendent au Kotel ; elles couvrent leur visage avec leur Sidour et… inondent les pages de leurs larmes ».

A ce propos, Torah-Box a créé au Kotel une « bibliothèque pour l’élévation de l’âme de Ilan Halimi ». Vous trouverez donc sur places des livres de prières en Français ainsi que des Tehilim en français et phonétiques, du côté hommes comme femmes.