L’état d’Israël retient son souffle en raison de l’importante visite officielle du Président des Etats-Unis, Barack Obama.

 

Les élèves du Rav Ovadia Yossef l’ont questionné à ce sujet et ont même recueillit un certain nombre de halakhot (lois) de ses livres touchant à cette question, afin de savoir comment faut-il agir face à cette visite.

 

Rav Ovadia Yossef a expliqué que toute personne voyant le Président des Etats-Unis doit faire la bénédiction « Barou’h ata Ado-nay (...) ché-natan mi-kvodo lé-bassar va-dam » [traduction : Bénis-sois-tu Hachem (...) qui a donné de Son honneur aux êtres de chair et de sang].

 

 

La raison à cela est qu’il a un statut de roi défini par la Torah « car il a dans ses mains, le pouvoir de déclarer une guerre sur un pays ennemi et également de gracier une personne condamnée à mort. »

 

La bénédiction ne peut être prononcée qu’en voyant Barack Obama de ses propres yeux, c'est-à-dire lorsqu’on le voit face à face, ou même si on le voit à travers la fenêtre de sa maison ou de la voiture dans laquelle on se déplace.

 

Celui qui voit le Président Obama par l’intermédiaire des médias, même s’il s’agit d’un direct, ne doit évidemment pas faire de bénédiction (elle serait considérée comme ‘récitée vainement’, ce qui est une faute grave de la Torah).

 

Cette “bénédiction sur le roi” doit être prononcée également sur une “reine” (ou présidente). Ainsi, la halakha est la même lorsqu’une personne rencontre l’épouse du Président, madame Michelle Obama. La restriction requise ici au niveau de la Tsniout (pudeur) est importante, car « de toute façon, on ne regardera pas, on verra brièvement avec un regard limité. »

 

Rav Ovadia Yossef cite les paroles de nos Sages et des décisionnaires, à savoir  « qu’il y a une Mitsva de s’efforcer de voir un roi à ce moment-là, même s’il fait partie des nations du monde, du fait que ‘s’il le mérite, il discernera dans le futur entre son honneur et l’honneur des rois d’Israël et l’honneur du roi Machia’h...’ »

 

Malgré ce qui vient d’être dit, lorsque demain matin nous ferons la bénédiction « ché-lo ‘assani goy » (traduction : “qui ne nous a pas fait non-juif”), nous devrons également penser « qui ne nous a pas fait Président des Etats-Unis », du fait que « même le plus grand des non-juifs n’est rien comparé à une néchama... ».