Elève du Collel Vayizra' Itshak, Rav Mordékhai Steboun vous offre 3 jolies perles d'enseignements sur la Paracha de la semaine, afin d'agrémenter spirituellement votre table du Chabbath !

La terre peut encore s’ouvrir…

« La terre s’ouvrit en son sein et les engloutit » (Bamidbar 16,32)

Rabbi Avraham ‘Hassida (de mémoire bénie), un géant en Torah de Hongrie, raconte que lorsqu’il avait 6 ans, un non-juif lui arracha son Talith Katan qu’il avait mis sur ses vêtements.

Il se mit à pleurer et ne voulait plus bouger de sa place jusqu'à ce qu’on lui amène un autre Talith Katan. A ce moment là, dans son chagrin, le jeune Avraham s’écria : "Que ce non-juif soit avalé par la terre !"

Quelques jours après cela, on entendit que ce non-juif avait subi une chute mortelle en tombant dans un puits. Lorsqu’on demanda au jeune Avraham pourquoi il avait souhaité une telle chose, il répondit : "Je l’ai maudit ainsi car Kora’h fut englouti par la terre parce qu’il s’est moqué de la Mitsva des Tsitsit !"
 

La face cachée des choses

« Moché, les entendant, tomba sur sa face » (Bamidbar 16,4)

Pourquoi Moché tomba-t-il sur sa face ?

Rabbi Yaakov Ben Naïm (de mémoire bénie) nous explique : Nos Sages enseignent qu’il est interdit de regarder la face d’un impie (Méguila 28a). Si c’est ainsi, au moment où Kora’h rejeta Hachem et Moché, Son serviteur, il fit preuve d’hérésie. Dès lors, il fut interdit de le regarder.

Le verset vient donc nous enseigner que Moché ne tomba non pas sur sa propre face,  mais à cause de celle de Kora’h. Pourquoi ? Afin de ne pas le voir !
 

Kora’h le voleur

« Kora’h prit… » (Bamidbar 16,1)

Kora’h aurait mérité d’être le dirigeant du peuple d’Israël de par son ascendance, sa richesse et son intelligence. Mais il ne savait pas que cette responsabilité ne pouvait s’acquérir que par décret divin.

On demanda au Rav ‘Haïm Kanievsky en quoi les actes de Kora’h pouvaient nous concerner. Il répondit : "De Kora’h, on peut apprendre qu’un homme peut "voler" des choses de manière incorrecte.

Par exemple, il existe des personnes qui prétendent qu’elles accomplissent les paroles de nos Sages écrites dans la Guémara Brakhot : "Un homme se doit de lire la Paracha (deux fois en hébreu, puis une troisième fois en araméen) durant la semaine qui précède le début de la lecture de la Paracha le samedi matin, afin que cela lui prolonge la vie".

Mais malheureusement, on constate qu’elles se permettent de procéder à cette lecture pendant la ‘Hazara (répétition) de la Amida ! Cette manière d’agir est considérée comme un « vol », car cela se fait au détriment de la ‘Hazara.
 

Chabbath Chalom