Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

וַיִּכְתֹּ֨ב מֹשֶׁ֜ה אֶת־מוֹצָאֵיהֶ֛ם לְמַסְעֵיהֶ֖ם עַל־פִּ֣י ה’ וְאֵ֥לֶּה מַסְעֵיהֶ֖ם לְמוֹצָאֵיהֶֽם (33 :2)

Moché inscrivit leurs départs et leurs stations sur l’ordre de l’Eternel, voici donc leurs stations et leurs départs

1. Pourquoi Moché a-t-il soudain reçu l’ordre de retranscrire les stations des Juifs ?

  • Avant de quitter l’Egypte, Hachem a prescrit à Moché de tenir un registre précis de tous les arrêts des Bné Israël dans leurs pérégrinations dans le désert. Hachem annonce à présent à Moché que ses notes personnelles seraient consignées dans la Torah. (Or Ha’haïm)

 

וַיִּסְעוּ֙ מִפְּנֵ֣י הַֽחִירֹ֔ת וַיַּֽעַבְר֥וּ בְתוֹךְ־הַיָּ֖ם הַמִּדְבָּ֑רָה וַיֵּ֨לְכ֜וּ דֶּ֣רֶךְ שְׁלֹ֤שֶׁת יָמִים֙ בְּמִדְבַּ֣ר אֵתָ֔ם וַֽיַּחֲנ֖וּ בְּמָרָֽה׃ (33 :8)

Ils partirent de devant Pi Ha’hirot, se dirigèrent en traversant la mer, vers le désert, et après une marche de trois journées dans le désert d’Etham, s’arrêtèrent à Mara.

2. Qu’est-ce que les Juifs ont ramassé au bord de la mer ?

  • Ils ont ramassé sur le rivage des pierres d’onyx et des perles. (Targoum Yonathan)

 

א֣וֹ בְאֵיבָ֞ה הִכָּ֤הוּ בְיָדוֹ֙ וַיָּמֹ֔ת מֽוֹת־יוּמַ֥ת הַמַּכֶּ֖ה רֹצֵ֣חַֽ ה֑וּא גֹּאֵ֣ל הַדָּ֗ם יָמִ֛ית אֶת־הָרֹצֵ֖חַ בְּפִגְעוֹ־בֽוֹ׃ (35:21)

Ou si, par inimitié, il lui porte un coup avec la main et qu’il meure, l’homicide doit être mis à mort, c’est un assassin; le vengeur du sang devra le tuer sitôt qu’il le rencontrera.

3. Quel est le rôle du double verbe employé ici à propos de la mise à mort ?

  • De cette répétition du verbe, nous apprenons que si quelqu’un, pour une certaine raison, ne peut être mis à mort par la méthode spécifiée dans la Torah, il pourra être mis à mort d’une autre manière, même par un arc et une flèche. (Sanhédrin 45b, Rabbénou ‘Hananel, Sanhédrin 53a)

 

וְאֶת־מַלְכֵ֨י מִדְיָ֜ן הָרְג֣וּ עַל־חַלְלֵיהֶ֗ם אֶת־אֱוִ֤י וְאֶת־רֶ֙קֶם֙ וְאֶת־צ֤וּר וְאֶת־חוּר֙ וְאֶת־רֶ֔בַע חֲמֵ֖שֶׁת מַלְכֵ֣י מִדְיָ֑ן וְאֵת֙ בִּלְעָ֣ם בֶּן־בְּע֔וֹר הָרְג֖וּ בֶּחָֽרֶב׃ (31:8)

Ils ajoutèrent à ces victimes les rois de Midiane, Evi, Rekem, Cour, ‘Hour et Réba, tous cinq rois de Midiane, plus Bil’am, fils de Béor, qu’ils firent périr par le glaive.

4. Comment Pin’has a-t-il tué Bil’am ?

  • Alors que Pin’has et ses hommes étaient sur le point de tuer Bil’am et les 5 rois Midyanites, Bil’am les appela tous ensemble et ils se soulevèrent en l’air. Pin’has lança son Tsits (plaque) vers eux et ils tombèrent tous à terre. Puis, il les mit tous à mort. Certains affirment que Pin’has a eu recours au Chem Haméforach (Nom Explicite de D.ieu) pour les faire chuter au sol, tandis que Bil’am l’a imploré de lui laisser la vie sauve. Pin’has lui rappela tout le mal qu’il avait commis, puis le tua. D’autres affirment qu’il a eu pitié de lui et l’a laissé en vie. Moché a ensuite mis en place un tribunal spécial et a condamné Bil’am à mort, puis l’a exécuté. Certains sont d’avis que Pin’has n’était pas capable de le tuer par des moyens naturels et il appela Tsila de la tribu de Dan qui prit une épée spéciale, portant l’image d’un serpent des deux côtés, et le tua. C’était une mort appropriée pour celui qui utilisait des serpents pour pratiquer la sorcellerie de son vivant. Nous y trouvons l’allusion dans le verset : « Bil’am, fils de Béor, qu’ils firent périr par le glaive. » C’est uniquement mentionné en relation avec Bil’am et non avec les autres rois mis à mort. (Mé’am Loèz)

 

וְעַתָּ֕ה הִרְג֥וּ כָל־זָכָ֖ר בַּטָּ֑ף וְכָל־אִשָּׁ֗ה יֹדַ֥עַת אִ֛ישׁ לְמִשְׁכַּ֥ב זָכָ֖ר הֲרֹֽגוּ׃ (31:17)

Et maintenant, tuez tous les enfants mâles, et toute femme qui a connu un homme par cohabitation, tuez-la.

5. Comment les Bné Israël ont-ils découvert quelles femmes Midyanites étaient coupables ?

  • Avec l’aide du Tsits, les Bné Israël savaient quelles femmes Midyanites étaient coupables de séduire les Juifs et c’est ainsi qu’elles furent mises à mort. Toutes les femmes Midyanites furent contraintes de passer devant le Tsits, et celles dont le visage prenait une coloration verte étaient coupables. (Yébamot 60b)