Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

וַיְדַבֵּ֤ר ה֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה אַחֲרֵ֣י מ֔וֹת שְׁנֵ֖י בְּנֵ֣י אַהֲרֹ֑ן בְּקָרְבָתָ֥ם לִפְנֵי־ה וַיָּמֻֽתוּ׃

« L'Éternel parla à Moché, après la mort des deux fils d'Aaron, qui, s'étant avancés devant l'Éternel, avaient péri. » (16,1)

Quelle était la nécessité de mentionner qu’ils étaient morts ?

  • Le terme « Véyamoutou/ et ils sont morts » semble inutile, car le début du verset mentionne déjà leur mort. Cela vient nous enseigner qu’ils sont décédés de deux morts : une mort physique réelle et la « mort » de n’avoir pas d’enfants.[1]

 

בְּזֹ֛את יָבֹ֥א אַהֲרֹ֖ן אֶל־הַקֹּ֑דֶשׁ בְּפַ֧ר בֶּן־בָּקָ֛ר לְחַטָּ֖את וְאַ֥יִל לְעֹלָֽה׃

« Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un jeune taureau comme expiatoire, et un bélier comme holocauste. » (16,3)

Quels sont les 3 moyens d’annuler un décret divin négatif ?

  • Il existe 3 moyens d’annuler un décret négatif du Ciel: par le Tsom (jeûne et repentir), le Kol (la prière) et le Mamone (l’argent, la Tsédaka). Chacun de ces termes a la valeur numérique de 136, faisant au total 408, qui correspond à la valeur numérique du terme « Zot (chose) ». Ceci nous enseigne qu’avec ces trois « choses », on peut se rapprocher de Hachem.[2]

 

כְּתֹֽנֶת־בַּ֨ד קֹ֜דֶשׁ יִלְבָּ֗שׁ וּמִֽכְנְסֵי־בַד֮ יִהְי֣וּ עַל־בְּשָׂרוֹ֒ וּבְאַבְנֵ֥ט בַּד֙ יַחְגֹּ֔ר וּבְמִצְנֶ֥פֶת בַּ֖ד יִצְנֹ֑ף בִּגְדֵי־קֹ֣דֶשׁ הֵ֔ם וְרָחַ֥ץ בַּמַּ֛יִם אֶת־בְּשָׂר֖וֹ וּלְבֵשָֽׁם׃

« Il sera vêtu d'une tunique de lin consacrée, un caleçon de lin couvrira sa chair ; une écharpe de lin le ceindra, et une tiare de lin sera sa coiffure. C'est un costume sacré, il doit se baigner dans l'eau avant de s'en vêtir. » (16,4)

Que représentent les quatre vêtements du Cohen Gadol ?

  • Le Cohen Gadol avait deux séries de vêtements : une série dorée et une série blanche, chacune confectionnée à partir de 4 vêtements. Lorsque le Cohen cherchait à obtenir le pardon pour le peuple, le Cohen portait toujours ses vêtements blancs. En effet, les vêtements dorés rappelaient à Hachem la faute du Veau d’or, ce qui serait peu propice lorsqu’on cherche à obtenir le pardon. Comme les Sages nous l’enseignent : un accusateur ne peut devenir un défenseur.[3]
  • Les 4 vêtements blancs symbolisent les 4 camps d’anges qui servent Hachem.[4]
  • Le Kitel (linceul blanc) porté à Yom Kippour vise à rappeler les vêtements blancs du Cohen Gadol.[5]

 

וְכִלָּה֙ מִכַּפֵּ֣ר אֶת־הַקֹּ֔דֶשׁ וְאֶת־אֹ֥הֶל מוֹעֵ֖ד וְאֶת־הַמִּזְבֵּ֑חַ וְהִקְרִ֖יב אֶת־הַשָּׂעִ֥יר הֶחָֽי׃

« Quand il aura achevé de purifier le sanctuaire, la Tente d'assignation et l'autel, il fera amener le bouc vivant. » (16,20)

Quand et pourquoi la coutume du fil rouge en laine a-t-elle pris fin ?

  • Il existait autrefois une coutume d’attacher aux maisons un fil rouge en laine à la fenêtre la veille de Yom Kippour. Certains de ces fils devenaient blancs, tandis que d’autres restaient rouges, créant un embarras chez les membres de la famille. On mit fin à cette coutume et un fil rouge fut suspendu aux portes du Hékhal (sanctuaire) à l’intérieur du Oulam. Cette coutume a pris fin également, car le fil restait parfois rouge, ce qui énervait beaucoup de monde. Au final, il était uniquement attaché à la falaise à partir de laquelle le bouc était précipité.[6]

 

וְסָמַ֨ךְ אַהֲרֹ֜ן אֶת־שְׁתֵּ֣י ידו [יָדָ֗יו] עַ֨ל רֹ֣אשׁ הַשָּׂעִיר֮ הַחַי֒ וְהִתְוַדָּ֣ה עָלָ֗יו אֶת־כָּל־עֲוֺנֹת֙ בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֔ל וְאֶת־כָּל־פִּשְׁעֵיהֶ֖ם לְכָל־חַטֹּאתָ֑ם וְנָתַ֤ן אֹתָם֙ עַל־רֹ֣אשׁ הַשָּׂעִ֔יר וְשִׁלַּ֛ח בְּיַד־אִ֥ישׁ עִתִּ֖י הַמִּדְבָּֽרָה׃

« Aaron appuiera ses deux mains sur la tête du bouc vivant ; confessera, dans cette posture, toutes les iniquités des enfants d'Israël, toutes leurs offenses et tous leurs péchés, et, les ayant ainsi fait passer sur la tête du bouc, l'enverra, sous la conduite d'un exprès, dans le désert. » (16,21)

Que faisait le Cohen Gadol, juste après Yom Kippour, comme célébration particulière ?

A la fin de Yom Kippour, le grand-prêtre se rendait chez un orfèvre pour faire confectionner une tablette en or, gravée avec la date à laquelle il avait servi dans le Temple et une prière afin que son fils soit digne de réaliser le service. Y figurait également une prière pour implorer la compassion.[7]

 

[1] Zohar

[2] Na‘hal Kadoumim

[3] Roch Hachana 26a

[4] Rabbénou Bé‘hayé

[5] Artscroll

[6] Roch Hachana 31b, Talmud Yérouchalmi Chabbath 9:3; Yoma 6:5

[7] Mé’am Lo’ez