Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

וְ֠הָיְתָה שַׁבַּ֨ת הָאָ֤רֶץ לָכֶם֙ לְאָכְלָ֔ה לְךָ֖ וּלְעַבְדְּךָ֣ וְלַאֲמָתֶ֑ךָ וְלִשְׂכִֽירְךָ֙ וּלְתוֹשָׁ֣בְךָ֔ הַגָּרִ֖ים עִמָּֽךְ׃

« Ce sol en repos vous appartiendra à tous pour la consommation : à toi, à ton esclave, à ta servante, au mercenaire et à l'étranger qui habitent avec toi. » (25,6)

 Dans quels cas commercer l’année de Chémita (septième année) est-il autorisé ?

  • Le Talmud déduit de ce passage que ceux qui font du commerce des produits agricoles de la septième année sont disqualifiés pour servir de témoin. Manger de ces produits est autorisé, mais en faire du commerce est interdit. Il existe toutefois certains cas où commercer avec des produits de la Chémita est autorisé, comme en vendre de manière non-professionnelle ou en vendre lorsqu’on s’est rassemblé au départ pour en consommer et qu’il en reste.[1]

 

וְלִ֨בְהֶמְתְּךָ֔ וְלַֽחַיָּ֖ה אֲשֶׁ֣ר בְּאַרְצֶ֑ךָ תִּהְיֶ֥ה כָל־תְּבוּאָתָ֖הּ לֶאֱכֹֽל׃

« Ton bétail même, ainsi que les bêtes sauvages de ton pays, pourront se nourrir de tous ces produits. » (25,7)

A-t-on le droit de consommer indéfiniment des produits agricoles de la septième année ?

  • De ce passage, le Talmud déduit que l’on peut librement consommer des produits de la septième année, tant que le même type de produit agricole se trouve dans les champs pour que les animaux en profitent. Une fois que ce type de produits de ne se trouve plus dans les champs, on ne sera pas non plus autorisé à en consommer à la maison.[2]

 

וְהַֽעֲבַרְתָּ֞ שׁוֹפַ֤ר תְּרוּעָה֙ בַּחֹ֣דֶשׁ הַשְּׁבִעִ֔י בֶּעָשׂ֖וֹר לַחֹ֑דֶשׁ בְּיוֹם֙ הַכִּפֻּרִ֔ים תַּעֲבִ֥ירוּ שׁוֹפָ֖ר בְּכָל־אַרְצְכֶֽם׃

« Puis tu feras circuler le retentissement du Chofar (cor), dans le septième mois, le dixième jour du mois : au jour des expiations, vous ferez retentir le son du cor à travers tout votre pays. » (25,9)

 Quels sons du Chofar étaient-ils sonnés pour annoncer l’année du Yovel ?

  • De là, nos Sages apprennent que le son du Chofar annonçant l’année du Yovel doit ressembler au son du Chofar sonné à Roch Hachana : une longue sonnerie, une sonnerie saccadée et à nouveau une longue sonnerie. (Roch Hachana 26b)

 

וְעָרֵי֙ הַלְוִיִּ֔ם בָּתֵּ֖י עָרֵ֣י אֲחֻזָּתָ֑ם גְּאֻלַּ֥ת עוֹלָ֖ם תִּהְיֶ֥ה לַלְוִיִּֽם׃

« Quant aux villes des Lévites, aux maisons situées dans les villes qu'ils possèdent, les Lévites auront toujours le droit de les racheter. » (25,32)

En quoi la portion des Léviim était-elle différente de celle des autres tribus ?

  • Les Léviim n’ont pas reçu une portion de terre semblable aux autres tribus. Au lieu de cela, ils ont reçu 48 villes (6 villes de refuge et 42 villes ordinaires) réparties dans tout Erets Israël.[3]
  • Chacune de ces villes était entourée par un espace ouvert de 2000 Amot qui l’encerclait.[4]
  • Les biens des Léviim peuvent être rachetés à tout moment, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un champ, situé dans une ville avec murailles ou dépourvue de murailles.[5]
  • En outre, les Léviim bénéficiaient de 3000 Amot de terre en-dehors de chacune de leurs villes, pour leurs besoins et ceux de leurs animaux. On leur donnait également des terres pour y enterrer les morts.[6]
  • Sur ces 3000 Amot, 1000 Amot étaient nommés Migrach/parking, et ne devaient pas être affectés pour les cultures agricoles ou la construction. Ces terrains étaient destinés à profiter de la beauté des lieux et devaient rester ouverts de tous côtés. Les 2000 autres Amots étaient utilisés pour les champs et les vignes.[7]

Combien de villes de refuge existe-t-il ?

  • Des panneaux étaient postés le long des routes, indiquant la localisation des villes de refuge. Les panneaux portaient l’inscription : « Refuge, refuge. »[8]
  • Il y a eu/il y aura au total neuf villes de refuge. Trois d’entre elles étaient situées dans la terre d’Israël, trois en Jordanie (où les meurtres involontaires étaient fréquents) et trois autres seront établies lorsque le Machia’h viendra.[9]

 

[1] Sanhédrin 25b, Sanhédrin 25b, Tossefot, Avoda Zara 62b, Tossefot dans Roch Hachana 22

[2] Pessa’him 52b

[3] Bamidbar 35

[4] Bamidbar Ch.35

[5] Rachi, Sifra

[6] Mé’am Lo’ez

[7] Mé’am Lo’ez

[8] Rachi

[9] Rambam : A l’époque du Roi Machia’h, trois villes de refuge supplémentaires seront ajoutées (lois du meurtrier et de la protection de la vie. 8 :10)