Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

וַיִּקְרָ֖א אֶל־מֹשֶׁ֑ה וַיְדַבֵּ֤ר ה’ אֵלָ֔יו מֵאֹ֥הֶל מוֹעֵ֖ד לֵאמֹֽר׃ (1:1)

D.ieu appela Moché et lui parla de la Tente d’assignation en ces termes :

1. Qui a entendu la voix d’Hachem ?

La voix forte d’Hachem n’a été miraculeusement entendue que par Moché et personne d’autre. (Rachi, Torat Cohanim 2 :7-9, Tan’houma Vayikra 1)

2. Pourquoi la lettre Alef est-elle de petite taille ?

La lettre Alef de petite taille nous enseigne que lorsque Moché rédigea la Torah, dans sa grande humilité, il avait à l’origine l’intention d’écrire de la même manière : « Vayikar/appeler », tout comme lorsqu’Hachem apparaît à Bilam (Nombres 23 :16). Mais Hachem ne l’accepta pas et lui demanda de maintenir la lettre Alef, dans Vayikra. Moché était si humble qu’il consigna le terme comme on le lui avait ordonné, mais avec le Alef en petit caractère. (Ba’al Hatourim)

 

אִם־עֹלָ֤ה קָרְבָּנוֹ֙ מִן־הַבָּקָ֔ר זָכָ֥ר תָּמִ֖ים יַקְרִיבֶ֑נּוּ אֶל־פֶּ֝תַח אֹ֤הֶל מוֹעֵד֙ יַקְרִ֣יב אֹת֔וֹ לִרְצֹנ֖וֹ לִפְנֵ֥י ה’׃ (1:3)

Si cette offrande est un holocauste pris dans le grand bétail, il l’offrira mâle, sans défaut. Il le présentera au seuil de la Tente d’Assignation pour être agréable à D.ieu.

3. Jusqu’à quelle distance se répandait l’odeur des encens et parfums ?

Les encens et parfums brûlaient jour et nuit. L’odeur se répandait jusqu’à Jérusalem, au point qu’aucune jeune mariée ne devait avoir recours à du parfum. (Yoma 39b)

 

וְהֵסִ֥יר אֶת־מֻרְאָת֖וֹ בְּנֹצָתָ֑הּ וְהִשְׁלִ֨יךְ אֹתָ֜הּ אֵ֤צֶל הַמִּזְבֵּ֙חַ֙ קֵ֔דְמָה אֶל־מְק֖וֹם הַדָּֽשֶׁן׃ (1:16)

Il enlèvera le jabot avec ses plumes et le jettera à côté de l’autel, à l’orient, dans le dépôt des cendres.

4. Comment éliminait-on les cendres au Temple ?

Toutes les cendres étaient éliminées chaque jour et transportées jusqu’au sol de la cour, du côté oriental de la rampe conduisant à l’Autel. Les cendres y étaient miraculeusement « avalées ». Ce principe était valable pour toutes les cendres des différents autels et de la Ménora. (Yoma 21b)

 

וְהָיָה֮ כִּֽי־יֶחֱטָ֣א וְאָשֵׁם֒ וְהֵשִׁ֨יב אֶת־הַגְּזֵלָ֜ה אֲשֶׁ֣ר גָּזָ֗ל א֤וֹ אֶת־הָעֹ֙שֶׁק֙ אֲשֶׁ֣ר עָשָׁ֔ק א֚וֹ אֶת־הַפִּקָּד֔וֹן אֲשֶׁ֥ר הָפְקַ֖ד אִתּ֑וֹ א֥וֹ אֶת־הָאֲבֵדָ֖ה אֲשֶׁ֥ר מָצָֽא׃ (5:23)

Lorsqu’il aura ainsi péché et reconnu sa faute, il restituera la chose ravie, ou détenue par lui, ou le dépôt qui lui a été confié, ou l’objet perdu qu’il a trouvé.

5. Comment un voleur doit-il rembourser un objet qu’il a modifié intrinsèquement ?

Nous apprenons de là que si un objet volé a subi une transformation au point qu’il est devenu méconnaissable, le voleur pourra garder l’objet et payer simplement la valeur de la matière première qu’il a volée. (Baba Kama 66a, 93b)