Résumé de la Paracha de Béhar
- Mitsva d’observer la Chémita (laisser la terre au repos en ne la travaillant pas ; obligation d’abandonner la production agricole au profit des nécessiteux et des animaux).
- Mitsva du Yovel (jubilé) qui consiste à laisser la terre au repos tous les 50 ans, à abandonner la production agricole au profit des nécessiteux, à ce que les propriétés foncières retournent à leurs propriétaires précédents et à la libération des serviteurs juifs.
- Interdiction de léser son prochain financièrement lors d’une transaction, de le blesser avec des propos malveillants ou en lui prodiguant un mauvais conseil.
- Promesse par Hachem que la terre d'Israël donnera des fruits en abondance l’année précédant la Chémita, de manière à assurer la subsistance d’Israël pendant 3 ans.
- Mitsva de restituer les terres/terrains au moment du Yovel.
- Lois relatives au rachat d'une propriété foncière.
- Lois relatives à la restitution, au moment du Yovel, de maisons situées dans des villes entourées de murailles.
- Lois relatives à la restitution de champs, au moment du Yovel.
- Lois relatives aux villes appartenant à des Levi’ïm au moment du Yovel.
- Mitsva de soutenir l’indigent.
- Interdit de prêter de l'argent avec intérêt.
- Sortie du serviteur juif au Yovel et interdiction de l’asservir avec des travaux pénibles.
- Lois relatives aux serviteurs non-juifs.
- Lois relatives à la libération d’un serviteur juif et de sa liberté au moment du Yovel.
- Interdiction de faire la ‘Avoda Zara (idolâtrie).
- Mitsva d’observer le Chabbath et de respecter le Beth Hamikdach.
Résumé de la Haftara de Béhar
(Jérémie 32, 6-22 ou 6-27)
À la dixième année du règne de Tsidkiyahou (Sédécias), dernier des rois de Juda, alors que Jérusalem était assiégée par l’armée de Nabuchodonosor, la fin d’Israël sur leur terre devenait évidente. Tsidkiyahou avait fait emprisonner le prophète Jérémie suite à une prophétie terrible qu’il avait annoncée.
Pendant sa période d’incarcération, Hachem lui demanda d’acquérir un champ de son cousin ‘Hanamel. Cette démarche était une allusion et un signe d’espoir destiné aux Bné Israël afin qu’ils ne sombrent pas dans le désespoir lorsque Jérusalem tomberait entre les mains de Nabuchodonosor et des Chaldéens. Afin de renforcer ce sentiment, Jérémie demanda à son élève Baroukh ben Néria de cacher l’acte d’acquisition du terrain, dans un endroit sûr ; ceci devait lui permettre le moment venu de prouver sa propriété sur ce terrain.
Lien avec la Paracha : Le thème de la vente du champ de ‘Hanamel qui rappelle celui de l’achat et la vente de champs dans la Paracha. Y sont mentionnés également la chute d’Israël et son exil qui proviennent d’après nos Sages du fait de ne pas avoir respecté les lois de la Chémita évoquées dans la Paracha.
Adaptation du Mikra Méfourach (Editions ‘Oz Véhadar) et de Hatorah Chéli (Editions Ma’yenotékha)