Si un individu prête à son prochain de l’argent contre [délivrance d’]un acte, il peut se faire payer sur les biens aliénés ; [s’il a] des témoins, il peut se faire payer sur les biens libres ; s’il lui présente un écrit de sa main qu’il a une dette à son égard, il peut se faire payer sur les biens libres. Si quelqu’un s’est porté garant sous la signature des témoins de l’acte, il [ne] peut se faire payer [que] sur les biens libres. Il arrive à un cas [analogue] à Rabbi Yichmael et il dit : « il [ne] peut se faire payer [que] sur les biens libres. Ben Nanass lui dis alors : « il ne peut se faire payer ni sur les biens aliénés ni sur les biens libres ». Il lui demanda pourquoi ? Il lui répondit : « voici un individu qui tourmente quelqu’un en [pleine] rue ; survient un autre qui lui dit : « laisse-le, je te paierai », celui-ci est libre, car ce n’est pas sur sa foi qui lui a prêté ». Mais qu’appelle-t-on garant responsable ? [Celui qui dit :] « prête-lui et je te paierai ». Là il est tenu d’assumer le paiement ; car il lui a consenti le prêt sur sa
foi. Rabbi Yichmael dit : « celui qui aspire à la sagesse doit se consacrer à l’étude des jugements de problèmes d’argent ; car il n’y a pas de doctrine fondamentale de la Torah plus importante que celle- ci, elle est comme une source jaillissante. Et si quelqu’un veut étudier les lois des problèmes d’argent, qu’il serve Chimon ben Nanass.