[Si quelqu'un]coupe [hatsorem] l'oreille d'un premier-né, il[ne pourra]jamais abattre[cet animal. C'est]la déclaration de Rabbi Eliezer. Et les Sages disent : Si un autre défaut apparaît[plus tard chez le premier-né], il pourra abattre[l'animal]à cause [de ce deuxième défaut. Il y a eu]un incident impliquant un vieux bélier dont les poils étaient[longs et]pendants,[car c'était une offrande de premier-né]. Et un[questeur romain][kasdor] le vit et dit[à son propriétaire :]Quel est le statut [tivo] de cet[animal pour que tu l'aies laissé vieillir et que tu ne l'aies pas abattu] ? Ils lui dirent : C'est une[offrande de premier-né], et[c'est pourquoi]on ne peut l'égorger que s'il a un défaut. [Le questeur]prit un poignard [pigom] et lui trancha l'oreille. Et l'incident a été soumis aux Sages[pour qu'ils se prononcent], et ils ont jugé que[son abattage]était autorisé. Et après que[les Sages]eurent jugé[son abattage]permis,[le questeur]alla trancher les oreilles des autres[offrandes de premiers-nés], mais[dans ces cas les Sages]jugèrent[leur abattage]interdit,[malgré le fait qu'ils étaient désormais avec un défaut]. Une fois, des enfants jouaient dans les champs et ils attachèrent les queues des agneaux les uns aux autres, et la queue de l'un d'eux fut coupée, et c'était une[offrande de premier-né]. Et l'incident a été soumis aux Sages[pour décision]et ils ont jugé que[son abattage]était autorisé. [Les gens qui]virent qu'ils estimaient que[son abattage]était permis allèrent attacher les queues des autres[offrandes de premiers-nés], et[les Sages]jugèrent[leur abattage]interdit. Voici le principe :[pour]toute imperfection provoquée intentionnellement,[l'abattage de l'animal est interdit ; si le défaut est causé]involontairement,[l'abattage de l'animal est]autorisé.