Celui dont la contrepartie est soupçonnée de prêter de faux serments : de quoi s’agit-il ? [Il s’agit d’un individu ayant déjà juré faussement], que cela soit dans le cadre d’un « Serment relatif à un témoignage », d’un « Serment relatif à un dépôt », ou même [d’un individu qui avait déjà proféré] un « Vain serment ». [De même], (Si l’une des parties, [venues exposer un litige financier devant un tribunal]) est un individu qui joue (de l’argent) aux dés, qui prête avec usure, qui fait « courir des colombes », ou qui « fait du commerce » [de produits] de la Chemita, sa contrepartie jure et prend (ce qu’elle lui réclame, par voie de justice).
S’ils furent tous deux soupçonnés (de proférer de faux témoignages), le serment « retourne à sa place initiale », telles sont les paroles de Rabbi Yossi. Rabbi Méïr dit qu’ils partagent (entre eux la somme litigieuse).