À l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès) de notre maître le Ben Ich 'Haï, l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik le jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod Rabbi Yossef 'Haim, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israël, Amen !

Le Rav Yossef ‘Haïm de Bagdad est né le 13 Av 5593 (1833) et est décédé le 13 Eloul 5669 (30 août 1909). Il était l'un des plus importants rabbins Séfarades, décisionnaires et Kabbalistes de l'ère moderne. Auteur de plus d’une centaine de livres dans l’ensemble des domaines du judaïsme, il affirme ressentir une connexion mystique avec Benayahou ben Yehoyada et intitule ses œuvres d’après les versets bibliques autour de ce personnage. C’est ainsi qu’il devient plus connu sous le nom de Ben Ich ‘Haï (« Fils de l'Homme qui Vit »).

Fils du grand-rabbin de Bagdad, le ‘Hakham Eliyahou, il lui succède à l'âge de 26 ans, à la mort de ce dernier. Son érudition dans tous les livres de Halakha est très vite découverte par ses contemporains. C'est pour cette raison que des questions lui sont posées du monde entier. Ses réponses ont été publiées dans son responsa « Rav Péalim ». Cependant, son livre le plus connu par le grand public est le livre intitulé « Ben Ich ‘Haï ». C’est un livre de discours qu’il prononçait dans sa communauté le Chabbath, avant Sé’ouda Chlichit. Ses cours pouvaient durer trois heures d'affilée, passant d’un sujet à un autre en juxtaposant des commentaires sur les versets de la Paracha de la semaine, de la Halakha et des notions de Kabbala. Pour beaucoup de juifs originaires d’Irak, ce livre est le livre de référence en matière de Halakha.

Le tombeau du Ben Ich ‘Haï se trouve à Jérusalem, au Mont des Oliviers.

On raconte, que lorsque le Ben Ich ‘Haï était encore petit, à l’âge de 4 ou 5 ans, son père l’avait interrogé au sujet de la Paracha de la semaine en lui demandant : « Est-il possible que le Créateur du monde, pour qui tous les mystères et secrets sont connus du début à la fin, puisse poser une question à Ses créatures en disant "Ayéka" ("Où es-tu") ? »

L’enfant lui répondit immédiatement : « Le mot "Ayéka" est l’abréviation de "Je connais tous les secrets" ("Ani Yodé’a Kol Hanisstarot"). » (Le mot ne constitue donc pas une question, mais une affirmation !)
 

Ainsi était déjà sa grandeur extraordinaire !

On raconte qu’un Chabbath, alors que le Ben Ich ‘Haï prononçait un discours, comme à l’accoutumée, de nombreuses personnes s’étaient rassemblées pour l’écouter, et particulièrement beaucoup de femmes s’étaient réunies dans la ‘Ezrat Nachim (partie réservée aux femmes), qui était maintenue en hauteur par des piliers de bois.

Soudain, le poids des femmes se mit à faire craquer le bois, et en quelques minutes certains piliers porteurs se mirent à s’effondrer. Tout le côté gauche de la salle commença à s’écrouler sur les centaines de personnes qui s’y trouvaient ! À cause du danger, des cris commencèrent à se faire entendre dans la synagogue. À ce moment-là, le Ben Ich ‘Haï, plongé dans son discours, leva les yeux, alerté par les bruits de craquements et les cris.

Lorsqu’il regarda pendant quelques secondes l’endroit qui se brisait, tous constatèrent, ébahis, que tous les poteaux de bois qui étaient en train de céder de leur emplacement – s’arrêtèrent de s’écrouler, ainsi que le rideau de la ‘Ezrat Nachim qui était tombé en bas, car il n’était plus maintenu par les piliers porteurs, et tout s’immobilisa, sous les yeux des centaines de personnes qui assistaient au discours. Ce n’est qu’après 40 minutes que le Ben Ich ‘Haï termina son discours, comme si rien ne s’était produit.

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