Plus la science avance, plus elle nous révèle que la signature du Créateur s’impose dans la galaxie. Parfois malgré eux, les scientifiques mettent en relief des découvertes qui contestent indéniablement que l’Univers soit le fruit du hasard. 

D’un point de vue basique tout d’abord, le fait que l’Univers soit doté de lois fondamentales qui permettent sa conceptualisation tel que la loi de la gravité, de l’électromagnétisme etc. sont, sans même rentrer dans les détails de ces lois, la preuve qu’un Architecte les a programmé. Ceux qui souhaiteraient prêter au hasard “l’intelligence” d’ordonner et de faire évoluer les éléments à l’aveuglette, semblent faire fi du fait que l’univers repose sur toutes sortes de lois préétablies pour s’exprimer. Ces lois qui, par leurs caractères fixes et constants, démontrent une programmation Intelligente.

Nous allons nous pencher sur l’une d’elle pour être forcé de constater que sans l’intervention de son programmateur, nous ne serions pas là aujourd’hui pour en parler : la seconde loi de la thermodynamique ou de son nom scientifique : l’entropie. Albert Einstein la considère comme « la première loi de toute les sciences », Sir Arthur Eddington s’y réfère comme étant « la loi métaphysique suprême de l’univers entier ».

Que nous dit cette loi fondamentale ?

Cette loi énonce que des systèmes organisés abandonnés à eux-mêmes sont destinés avec le temps, à devenir de moins en moins stables et organisés. La dégradation d’un système ordonné est inévitable. Autrement dit, tout tend vers le chaos et l’anarchie. La transition d’un système stable à un système instable correspond à une augmentation de son niveau d’entropie.

En réalité, nous connaissons bien cette loi dans notre vie de tous les jours ; c’est celle par laquelle se définit le fait que si nous laissons notre tasse de café sur notre table de séjour un bon quart d’heure, elle se refroidira inexorablement. Nous la croisons aussi, lorsque nous négligeons de prendre soin de notre maison, les poussières s’accumulent alors sur les meubles et le désordre augmentera avec le temps.

Appliquée à l’échelle de l’Univers tout entier, cette loi assène un coup fatal aux théories matérialistes. Car, sans une intervention extérieure qui régulerait l’effet de l’entropie sur le corps physique ou énergétique, le résultat serait que le désordre se maximiserait au point d'entraîner l’Univers dans une homogénéité totale : le désordre.

Cette loi porte en elle également un événement que les scientifiques n’expliquent pas. Elle a un jour défié ses propres règles. Sans cet acte « surnaturel », la vie n’aurait pas pu voir le jour sur la surface de la Terre. De quoi s’agit-il ?

A l’instant où l’Univers se formait, c’est-à-dire l’instant de Plank, ce qui équivaut à la plus petite fraction de temps que l’on puisse atteindre soit 10-43 secondes (10 puissance moins 43 secondes), lorsque l’Univers était des milliards de milliards de fois plus petit qu’un atome, avec un rayon de 10-33cm (10 puissance moins 33 cm) il se trouvait précisément dans un état de désordonnement maximal, induit par son plus haut degré d’entropie. Pourtant, tout cela s’inversa miraculeusement pour donner naissance à l’ordre parfait que nous voyons autour de nous. 

En d’autre mots, « quelque chose » a violé les règles élémentaires de cette loi physique qui aurait dû donner naissance au chaos et à l’anarchie… La science n’a pas de réponse à fournir à cet événement contre nature, qui ne s’est produit qu’une seul fois dans l’histoire de l’Univers, mais sans qui la vie n’aurait pas pu émerger.

La Torah nous révèle ce qui se passa à cette instant précis. « Or la Terre n’était que solitude et chaos ; des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle de D.ieu planait à la surface des eaux » (Genèse 1, 2). L’entropie à son paroxysme.

Elle nous révèle aussi l’identité de celui qui créera l’ordre parfait au sein de cette anarchie « D.ieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut ». Le processus était lancé.

L’autre facette de l’entropie

L’autre coup asséné par cette loi est à Darwin, qui prétendait que les molécules, une fois miraculeusement apparues sur notre Terre, déjà parfaitement conçues, se seraient assemblées les unes aux autres pour donner naissance à des corps plus complexes et ordonnés. Petit problème : la règle d’entropie. Celle qui, comme nous l’avons vu plus haut, définit que laissés à eux-mêmes, les corps ont tendance à se fuir pour se disséminer dans le chaos absolu. Donc, du hasard ne peut naître que l’anarchie ! 

Lorsque Rabbi Akiva démontre l’existence du Créateur... par l’Univers 

Cet enseignement figure aussi dans le Midrach section Témoura chapitre 5 (aux éditions Eisenstein, page 583), lorsqu’un athée interrogea Rabbi Akiva. « Ce monde-ci, qui l’a créé ? ». Le Sage de répondre : «Le Saint Béni soit-Il ». « Prouve le moi ! », lui rétorqua son interlocuteur.

« Que portes-tu sur toi ? », lui demanda Rabbi Akiva qui entamait sa démonstration. « Un habit ». « Qui l’a confectionné ? ». L’athée : « un couturier ». Rabbi Akiva de rétorquer : « Je ne te crois pas, prouve-le moi ! ».

L’air narquois, l’impie lança : « Que puis-je te montrer, ne sais-tu pas que ce sont les tisserands qui tissent les habits ? ».

« Ne sais-tu pas toi-même que c’est le Créateur qui créa Son monde ? ».

Les élèves du Maître ne comprirent pas la preuve de Rabbi Akiva. Ils lui demandèrent : « Quelle est donc cette preuve, Maître ? »

Le Sage leur répondit : « De même que l’habit témoigne du couturier, et que la maison témoigne de l’architecte, le monde témoigne qu’il est l’œuvre du Saint Béni soit-Il ».

Nous aussi, élèves de Rabbi Akiva, comprenons de plus en plus les enseignements de notre maître, grâces aux découvertes que nous faisons de jour en jour, et qui attestent de l’inévitable conception de l’Univers par le Saint Béni soit-Il. 

D’ailleurs, cette vision est aujourd’hui largement partagée par les grands noms de la science tel que Paul Davies qui écrira dans la préface de son « The Accidental Universe » (1982, Cambridge University Press) : « Partout où nous regardons dans l’Univers, des galaxies éloignées au plus profond de l’atome, nous trouvons de l’ordre. Nous nous trouvons face à une situation étrange. Si l’ordre a une tendance naturelle à disparaître, d’où provient donc à la base tout cet ordre qui fait de l’Univers un endroit si ordonné ? L’Univers est comme une petite horloge qui se dérègle petit à petit. Mais comment fut-elle donc mise en route en tout premier lieu ? ».