Chère future maman... le nom ‘Haya ("qui donne la vie") que tu reçois à l’accouchement va t’aider à surmonter l’accouchement et à assumer le rôle de mère avec facilité et joie.

Nos Sages ont dit (Nédarim 64b) : «  Quatre (sortes de personnes) sont aussi importantes qu’un mort (sont considérées comme mortes) : le pauvre, le lépreux, l’aveugle et celui qui n’a pas d’enfant  ».

Le point commun entre eux est qu’ils ne peuvent pas donner d’eux-mêmes à autrui : le pauvre n’a pas de quoi donner. Le lépreux réside en dehors du camp et n’est donc pas amené à rencontrer quelqu’un à qui il pourrait donner. L’aveugle ne voit pas ce qu’il faudrait donner et celui qui n’a pas d’enfant n’a pas à qui donner. C’est la raison pour laquelle Ra’hel dit à Ya’acov «  Donne-moi des enfants sinon je suis (une femme) morte  » (Béréchit 30, 1). Si je ne peux pas donner, ma vie n’est pas une vie.

Nos Sages nous ont enseigné que la «  vie  » c’est le «  don  » !

L’essentiel du pouvoir de donner de l’homme est le don qu’il dispense à ses enfants, et la femme symbolise le plus ce dévouement infini tout au long de sa vie.

Elle donne sans discontinuer à son mari et à ses enfants, se préoccupe toujours de vérifier quels sont leurs besoins et s’efforce d’y pallier. Elle est responsable de la nourriture, de l’habillement et de l’organisation de la maison, elle remplit les réservoirs de don d’attention, d’éducation et d’amour. Elle est liée à la maison par un lien quotidien qui ne se terminera jamais, un lien de don perpétuel.

Cependant, le summum du don se retrouve dans le don de la vie elle-même, dans l’enfantement. Tu n’as pas de plus grand don à faire que celui de donner la vie !

Dans le monde, la vie est perçue à travers la notion de «  prendre  ». L’homme doit prendre du bon temps et extraire pour soi toujours plus de plaisirs. De ce fait, ils ne sont pas intéressés à avoir des enfants, car d’après eux, les enfants représentent une entrave à leur objectif de «  prise  ».

Or, la mère juive est différente de n’importe quelle autre femme, elle est appelée «  ‘Haya  », car chez elle, la vie c’est le don.

L’enfantement et l'éducation des enfants sont l’objet de ses ambitions !