Chères amies, saviez-vous que chaque Mitsva accomplie dans la Tsni'out représente une louange envers Hachem ? Et oui ! En marchant dignement parées de nos somptueux vêtements, nous allons pouvoir extérioriser notre lien éternel avec Lui et toute Sa Torah ! On Lui montre ainsi combien Ses préceptes nous sont chers, combien on aime Le servir, combien cette Mitsva de la Tsni'out nous tient à cœur.  Chacune d’entre nous, en fonction de son niveau, de sa personnalité et de son potentiel unique pourra harmonieusement marier les Lois de la Tsni'out avec sa petite touche stylisée pour créer un look à la fois pudique, ravissant et élégant ! Cette semaine, c’est un Chabbath pas comme les autres, où nous lirons, si D.ieu veut, le chant de Louanges à Hachem pour Ses miracles et Ses prodiges : La Chirat Hayam (Le chant de la mer)…

La Chira : hymne de l’espoir !

Nos ancêtres ont chanté, loué et remercié Hachem du fin fond de leur cœur et de toute leur âme pour ce puissant miracle qui a transcendé les lois de la nature et du temps : l’ouverture de la Mer des Joncs et la noyade de tous les soldats égyptiens. Un chant d’allégresse, d’éloge, d’amour et de force envers le Maître du monde le rendant ainsi le seul Roi de leur existence.

« Myriam, la prophétesse, sœur d'Aharon, prit en main un tambourin et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins et des instruments de danse ». Et Myriam leur fit répéter : "Chantez l'Éternel, Il est souverainement grand ; coursier et cavalier, Il les a lancés dans la mer…". Les femmes dirigées par Myriam la prophétesse entonnèrent un chant avec leurs propres paroles et elles s’éloignèrent aussi des hommes afin que leurs voix ne soient pas entendues. [1]

Le 'Atsé 'Haïm [2] écrit qu’elles se servirent d’instruments de musique dans le but de couvrir leurs voix pour que les hommes ne les écoutent pas (la voix de la femme étant considérée comme une forme de nudité par nos Sages). Surtout dans les moments les plus beaux et les plus joyeux de nos existences, n’oublions jamais notre lien éternel avec Hachem ! À l’image de Myriam et de toutes les filles d’Israël, la Tsni'out sera pour nous comme une seconde nature et nous mènerons nos actes pour toujours la respecter : comme ériger des séparations lors de danses entre hommes et femmes (Me’hitsa), et ne pas chanter devant des hommes.

Mais il y a encore quelque chose de plus fort, de plus beau que seules les femmes ont su faire : grâce à leur foi inébranlable, elles confectionnèrent des tambourins alors qu’elles étaient encore esclaves, sachant qu’un jour Hachem les sauverait ! Si nous pouvions nous aussi, toujours croire en Lui avec cette vigueur, cette énergie et cet optimisme qui sont propres aux femmes, nous aidant ainsi à tenir bon, durant les moments de difficultés ou de doutes avec la Tsni'out. De croire, d’espérer que tout ce que fait Hachem est pour notre bien, même si on ne le voit pas tout de suite.

Lorsque nous sentons qu’une Mitsva est dure, qu’on y arrivera pas, surtout ne pas désespérer, s’attacher à Lui en Lui demandant de nous aider et de nous donner les forces pour avancer. Nous arriverons certainement à évoluer, et à vaincre ces peurs puis à Lui entonner une mélodie unique et magnifique, celle de notre libération à l’image de nos aïeux.

Opération Chovavim : Une mission pas si impossible !

Ce n’est pas évident ? Dur de tenir dans la Tsni'out ? C’est normal ! Hachem nous teste ! Accrochons-nous fort à Lui et n’oublions jamais que des petits changements feront de grandes victoires !

Voici quelques idées cette semaine afin de vous donner un petit coup de pouce !

1/ Ce matin, j’enfile ma jupe longue avec joie.

2/ Aujourd’hui, j’opte pour mon haut Tsni'out préféré.

3/ Et si je m’offrais un joli bijou délicat ?

4/ Eh oui, j’ai réussi à me maquiller plus légèrement !

Bon courage et bonne semaine à toutes !

 

[1] Rav Falk, Oz Véhadar

[2] Mé'am Lo'èz