Une nouvelle recherche menée en mai par l’université de Manchester sur un parchemin antique jusqu’ici vierge a révélé l’inscription du mot Chabbath.

Nouvelle découverte sensationnelle sur les manuscrits de la Mer Morte, ces parchemins vieux de 2000 ans écrits en hébreu, en araméen et en grec découverts au milieu du 20e siècle sur le site de Qumran à proximité de la Mer Morte.

Alors que les experts pensaient jusqu’ici vierges de toute inscription certains fragments de manuscrit, de nouvelles recherches menées par la bibliothèque John Rylands de l’université de Manchester ont révélé des textes en hébreu. Ces manuscrits ont ceci d’unique qu’ils ne sont pas passés par le marché des antiquités et qu’ils font partie des excavations officielles des grottes de Qumran. Sur les 51 fragments analysés, six sont encore en cours de déchiffrage tandis que quatre contiennent de façon établie des textes écrits à partir d’encre carbone en hébreu et en araméen.

Le fragment principal n’a été que partiellement préservé, mais le mot Chabbath y est clairement lisible et il est vraisemblable que le texte soit issu du livre des Neviim (Prophètes), de Ye’hezkel (Ezéchiel), 46:1-3.

« Avec les nouvelles techniques de révélation des textes anciens désormais disponibles, on a la sensation de retrouver des pièces perdues d’un grand puzzle sous un canapé », résume le professeur Joan Taylor.

Ces nouvelles révélations convergent toutes vers la véracité de la Torah, l’intemporalité de nos Écritures et le lien indéfectible de la terre d’Israël avec le peuple juif.

 

Photographie © Université de Manchester