« Les Aventures de Yaacov ben Israël » n’est pas un livre comme les autres. Ici, le héros c’est toi, le lecteur !

Crée ta propre aventure… En répondant aux questions de Torah et de bon sens qui sont posées au héros « Yaacov ben Israël », tu vas tester tes propres connaissances, et vivre des péripéties inoubliables, mais aussi terriblement instructives…


CONCOURS

Pars à l’aventure et teste tes connaissances en Torah. Réponds correctement à cette question et tu recevras ton Livre-Jeu « Les Aventures de Yaacov ben Israël » gratuitement, chez toi.

Envoie ta réponse à travers le formulaire ci-après.

Dimanche 16 Iyar 4930, 10 mai 1170

Vous franchissez au galop les plateaux de l’Aveyron avant d’entamer votre descente vers les gorges du Tarn. Dix kilomètres environ vous séparent de la rivière. Lorsque vous arrivez, vous êtes surpris par l’immense donjon qui vous fait face. A plus de cinquante mètres de haut, il appartient au château de Peyrelade, une immense forteresse bâtie sur un éperon rocheux dominant la vallée du Tarn.

– Il vaut mieux ne pas s’attarder par ici, avoue Cédric. Ce château appartient aujourd’hui à Raymond 1er de Roquefeuil, l’une des plus puissantes familles de la région. Après nos aventures au château de Séverac, je n’ai pas spécialement envie de rendre visite à un autre seigneur…

Mais, vous êtes tout de même obligés de ralentir l’allure pour pouvoir vous engager sur un sentier qui, vous l’espérez, vous laissera à l’abri de la tour de guet, le temps de rejoindre le village en contrebas du château fort.

Hélas, à peine avez-vous fait quelques mètres qu’on vous interpelle :

– Hé ! Vous deux ! Venez par ici !

Lorsque tu te retournes, tu vois un garde armé d’une arbalète qui vous fait signe du haut de la tour.

– Par ici ! On ne vous fera pas de mal. Venez ! On a besoin de vous !

– Il ne manquait plus que ça, piaffe Cédric. On n’a pas le choix. Suis-moi. Mais, restons sur nos gardes.

Vous gravissez lentement la pente vous menant jusqu’à l’entrée de la forteresse dont les murs sont faits de grosses pierres et de terre. A intervalles réguliers, le rempart est flanqué de tours de pierre. Vous passez sur un petit pont de bois franchissant la douve et arrivez devant le corps de garde. Les deux sentinelles en faction semblent connaître les consignes puisqu’elles ne vous demandent rien et vous laissent entrer comme si vous étiez des habitués.

– Suivez-moi, dit l’un des deux hommes.

Vous pénétrez dans la première enceinte du château et progressez jusqu’aux écuries. Là, on vous fait descendre de vos montures. Un palefrenier prend les rênes et conduit vos chevaux à l’intérieur du bâtiment de bois.

– Ne vous inquiétez pas, vous dit l’homme, je vais bien m’en occuper.

– Par ici, reprend le garde.

Vous traversez à nouveau la cour du château jusqu’à ce que l’homme d’armes vous fasse entrer dans une petite pièce. Autour d’une table où trônent les restes d’un repas, sont assis trois autres soldats. Derrière eux, leurs ceinturons sont pendus à des crochets. Dès que vous faites votre entrée, l’un d’entre eux se lève, tu reconnais l’homme qui tenait l’arbalète :

– Très bien ! Merci d’être venus ! Ecoutez, mes hommes et moi avons un petit différend et il nous faut un juge impartial pour y répondre.

– De quoi s’agit-il ? demande Cédric.

– Eh bien, voilà : lorsque j’ai pris mon tour de garde, c’était l’heure du repas. Martial ici présent a sorti de sa besace trois morceaux de pain chaud, et Fulbert, deux. Et puis, ils les ont posés sur la table. Et comme aujourd’hui j’ai oublié de prendre de quoi manger, je leur ai proposé le marché suivant : j’ai posé sur la table cinq deniers, en contrepartie de ma part dans les cinq morceaux de pain chaud qu’ils avaient ramenés. Et c’est ce que nous avons fait. Mais, après avoir tout mangé, on a voulu répartir l’argent que j’avais sorti de ma bourse. Et c’est alors que les problèmes ont commencé.

Martial prétend qu’il doit recevoir trois deniers parce qu’il avait trois pains et Fulbert, deux. Mais Fulbert prétend qu’il faut partager l’argent de manière équitable, deux deniers et demi chacun. Ils m’ont alors demandé de trancher, mais je ne sais pas quoi répondre, et surtout, j’ai peur de défavoriser l’un de mes soldats au profit d’un autre… J’ai donc eu l’idée de faire venir quelqu’un d’extérieur qui pourra résoudre notre dispute et mettre tout le monde d’accord.

Question : quel est le partage le plus équitable dans cette affaire ?

Prépare ta réponse et envoie-la à travers le formulaire suivant à l’équipe Torah-Box :

Fin du concours, voici la Réponse :

Martial qui possédait trois morceaux de pain doit recevoir quatre deniers. Et Fulbert, qui n’en possédait que deux, un seul denier.
 
En effet, puisque le chef des gardes a posé sur la table cinq deniers pour prendre sa part dans le repas, c’est la preuve qu’il estimait l’ensemble des cinq morceaux de pain à une valeur de quinze deniers.
 
Martial disposait donc en tout de neuf deniers de pain et il a mangé comme tout le monde une part équivalente à cinq deniers. Il lui revient donc quatre deniers. Quant à Fulbert, il possédait l’équivalent de six deniers et il a mangé comme les autres pour cinq deniers de pain.
 
Il ne lui revient donc qu’un seul denier.

Les gagnants sont :

Chemouel Taieb & Batia Meimoun.