Tout le monde sait qu'au mois d'Iyar, nous célébrons Pessa'h Chéni et le jour de la Hiloula de Rabbi Chim'on bar Yo'haï, Lag Ba'omer. Nous parlerons de Rabbi Chim'on Bar Yo'haï. Il est dit dans le Zohar Hakadoch : 'Anan Bé'havivouté Talé Milté, tout dépend de la 'Havivout, de l'aménité. Notre source et notre marque de distinction, c'est cette bienveillance. Cette centralité de la bienveillance, nous la trouvons dans beaucoup d'ouvrages sacrés, notamment le Tanya qui le mentionne dans son Sidour : aujourd'hui, il n'y a plus de prosternations, comme c'était le cas au Beth Hamikdach. En revanche, les musulmans prient en se prosternant à terre. Mais aujourd'hui, les Juifs s'inclinent dans leur prière, mais ne se prosternent pas. Aujourd'hui, explique le Tanya, ce n'est plus en application, car autrefois, on se prosternait lorsqu'on était animé de crainte de D.ieu, on tombait à terre de peur, mais depuis la destruction du Beth Hamikdach, nous n'avons pas été en mesure de retrouver ce niveau de crainte qui prévalait autrefois. Mais l'amour subsiste. Grâce au pouvoir de l'amour, nous pouvons nous connecter à Hachem et réaliser Sa volonté. 

Nous devons beaucoup nous investir dans ce domaine de l'Ahavat Israël, l'amour de tout Juif. La Guémara, dans le traité Baba Batra, mentionne que Yov avait trois amis. Tous trois habitaient très loin de chez lui, et chacun vivait de son côté, loin des autres. Un jour que Yov ne se sentit pas bien, tous trois se présentèrent à son domicile pour le consoler et tenter de lui remonter le moral. La Guémara s'interroge : comment savaient-ils qu'il ne se sentait pas bien ce jour-là ? La Guémara répond qu'ils avaient une couronne à la maison, et dans celle-ci, se trouvait un portrait de Yov. Lorsqu'ils virent que son visage était contrarié, ils comprirent qu'il n'était pas en forme. Ce n'était pas une technique qui était liée à un quelconque sortilège. Dans ce cas, s'ils n'avaient pas recours à un sortilège, demande la Guémara, comment ont-ils su que Yov était triste ? J'ai entendu la réponse suivante. Dans un certain ouvrage, Nichmat 'Haïm, de Rav Ménaché ben Israël, ce grand auteur ancien explique qu'il existe un amour authentique, comme celui de David et Jonathan, au point que même si deux hommes vivent à des milliers de kilomètres, il existe un sentiment intérieur, un sentiment très fort : un père et un fils par exemple, qui sont étroitement liés, ressentent ce que l'autre ressent, même de loin. Un père, qui réside loin de son fils, lui téléphone : « Mon fils, comment vas-tu ? » « Pourquoi tu me téléphones, papa ? demande le fils. Aujourd'hui, je ne me sens pas bien. Comment étais-tu au courant ?! » « J'ai senti quelque chose. » En effet, l'amour véritable ressent l'autre, c'est un amour authentique, et c'est ce sentiment qui conduisit les trois amis de Yov à réaliser que ce jour-là, il ne se sentait pas bien. 

Renforçons-nous dans l'Ahavat Israël, le véritable amour, un amour désintéressé, en faveur du Ciel, un amour de chaque Juif, un amour de Hachem, et Hachem nous apportera la Délivrance finale, Amen.

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