Il y a de nombreux niveaux dans le don de la Tsédaka (charité). Trois d’entre eux sont rapportés de manière allusive dans ce verset de la Paracha Terouma qui dit : "L’or, l’argent et le cuivre" (Chémot 25, 3).
 
- Le plus méritoire est de donner quand on est en pleine santé et lorsque l’on se sent parfaitement bien. Cela se trouve en allusion dans le mot "Zahav" (or), dont les lettres forment les initiales de "Zé Hanotèn Bari" ("Celui-ci donne en pleine santé").
 
- Un degrès en-dessous vient le don que fait l’homme lorsqu’il est malade et qu’il a besoin de la miséricorde céleste. Cela figure dans le mot "Kessef" (argent), dont les lettres forment les initiales de "Kchéroé Sakana Potéa’h" ("Quand il voit le danger, il ouvre la main").
 
- Le plus bas des niveaux de Tsédaka est lorsque l’homme voit que le mal l’a déjà atteint profondément, que l’argent et l’or n’ont plus aucune valeur à ses yeux, et qu’alors seulement il se rappelle de faire de la Tsédaka.

Un tel don a moins de valeur que tous les autres, et il se trouve en allusion dans le mot "Né’hochèt" (cuivre), dont les lettres forment les initiales de "Netinat ‘Holé Chéamar Tnou" ("Le don d’un malade qui a dit : Donnons").