Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

וַיְדַבֵּ֤ר ה’ אֶל־מֹשֶׁ֔ה בְּהַ֥ר סִינַ֖י לֵאמֹֽר׃ (25:1)

« L’Eternel parla à Moché au mont Sinaï en ces termes. »

1. Tous les commandements de la Torah ont-ils été donnés simultanément ?

  • Le fait que le « Mont Sinaï » soit mentionné dans la discussion sur les lois de Chémita (repos de la terre) nous enseigne que toutes les lois de la Torah, sans exception, ont été données au même moment au Mont Sinaï. (Rachi)

 

וְ֠הָיְתָה שַׁבַּ֨ת הָאָ֤רֶץ לָכֶם֙ לְאָכְלָ֔ה לְךָ֖ וּלְעַבְדְּךָ֣ וְלַאֲמָתֶ֑ךָ וְלִשְׂכִֽירְךָ֙ וּלְתוֹשָׁ֣בְךָ֔ הַגָּרִ֖ים עִמָּֽךְ׃ (25:6)

« Ce sol en repos vous appartiendra à tous pour la consommation, à toi, à ton esclave, à ta servante, au mercenaire, et à l’étranger qui habitent avec toi. »

2. Quelles sont les conséquences subies par un individu qui transgresse les lois de la Chémita ?

  • Le Talmud déduit de ce verset que ceux qui commerçaient avec les produits des champs de la septième année étaient disqualifiés pour servir de témoin. Manger ces produits agricoles est permis; en revanche, faire du commerce est interdit. En conséquence, quelqu’un qui commerce avec des produits agricoles de la Chémita est considéré comme un Racha’ (mécréant). Dans certains cas, vendre des produits de Chémita est autorisé, comme la vente dans un cadre informel et amateur, ou vendre des légumes alors qu’on les avait à l’origine cueillis pour les consommer et qu’il y a trop de restes. (Sanhédrin 25b, Tossefot dans ‘Avoda Zara 62b, Tossefot dans Roch Hachana 22a)

 

וְהַֽעֲבַרְתָּ֞ שׁוֹפַ֤ר תְּרוּעָה֙ בַּחֹ֣דֶשׁ הַשְּׁבִעִ֔י בֶּעָשׂ֖וֹר לַחֹ֑דֶשׁ בְּיוֹם֙ הַכִּפֻּרִ֔ים תַּעֲבִ֥ירוּ שׁוֹפָ֖ר בְּכָל־אַרְצְכֶֽם׃ (25:9)

« Puis tu feras circuler le retentissement du cor, dans le septième mois, le dixième jour du mois : au jour des expiations, vous ferez retentir le son du cor à travers tout votre pays. »

3. Quel genre de son de Chofar (cor) sonnait-on pour annoncer le Yovel (jubilé) ?

  • De ce verset, nos Sages apprennent que le son du Chofar annonçant l’année du Yovel doit ressembler à la manière dont on souffle du Chofar à Roch Hachana : un son long, un son brisé, suivi d’un son long. (Roch Hachana 26b)

 

וְקִדַּשְׁתֶּ֗ם אֵ֣ת שְׁנַ֤ת הַחֲמִשִּׁים֙ שָׁנָ֔ה וּקְרָאתֶ֥ם דְּר֛וֹר בָּאָ֖רֶץ לְכָל־יֹשְׁבֶ֑יהָ יוֹבֵ֥ל הִוא֙ תִּהְיֶ֣ה לָכֶ֔ם וְשַׁבְתֶּ֗ם אִ֚ישׁ אֶל־אֲחֻזָּת֔וֹ וְאִ֥ישׁ אֶל־מִשְׁפַּחְתּ֖וֹ תָּשֻֽׁבוּ׃ (25:10)

« Vous sanctifierez cette cinquantième année, en proclamant, dans le pays, la liberté pour tous ceux qui l’habitent. Cette année sera pour vous le jubilé, où chacun de vous rentrera dans son bien, ou chacun retournera à sa famille. »

4. Quelles sont les conséquences pour un Juif qui transgresse les lois de la Chémita ?

  • La racine du terme « Yovel » (jubilé) signifie « bélier ». D’autres affirment qu’il provient du terme « Hovel » « transporter », une allusion au fait que les biens sont restitués et « acheminés » de retour à leurs propriétaires originels. (Rachi, Ibn Ezra, Ramban, Rabbénou Bé’hayé, Min’ha Béloula)

 

אַל־תִּקַּ֤ח מֵֽאִתּוֹ֙ נֶ֣שֶׁךְ וְתַרְבִּ֔ית וְיָרֵ֖אתָ מֵֽאֱלֹקיךָ וְחֵ֥י אָחִ֖יךָ עִמָּֽךְ׃ (25:36)

« N’accepte de sa part ni intérêt ni profit, mais crains ton D.ieu, et que ton frère vive avec toi. »

5. Quelle importance revêt la Mitsva de s’abstenir de prendre des intérêts ?

  • Le terme de « Ribbit/intérêt » a la valeur numérique de 612, soit un chiffre de moins que 613 (le nombre des Mitsvot de la Torah). Ceci nous enseigne que la Mitsva d’éviter de percevoir des intérêts est équivalente à toutes les autres Mitsvot combinées. (Ba’al Hatourim)