Celui qui apprend de son prochain un seul chapitre, une seule loi, un seul verset, une seule parole ou même une seule lettre, se doit de l’honorer. Ainsi nous trouvons que David, roi d’Israël, qui avait appris seulement deux choses d’A’hitofel, l’a appelé son maître, son guide et son précepteur, car il est dit : « Et toi, homme de mon rang, mon guide et mon précepteur ». N’en va-t-il pas a fortiori ? Car si David, roi d’Israël, qui avait appris seulement deux choses d’A’hitofel, l’a appelé son maître, son guide et son précepteur, celui qui apprend de son prochain ne serait-ce qu’un seul chapitre, une seule loi, un seul verset, une seule parole ou même seule une lettre, doit, à plus forte raison, lui marquer de l’honneur. Et il n’est d’honneur qu’au titre de la Torah, car il est dit : « L’honneur sera l’héritage des sages (...) et ceux qui sont intègres hériteront du bien ». Et il n’y a de [véritable] bien que la Torah, car il est écrit : « Car c’est un enseignement de valeur que Je vous ai donné : Ma Torah,
ne la délaissez pas ».