« Kim’ha Piss’ha » (farine de Pessa’h) est une coutume ancienne puisque mentionnée dans le Talmud de Jerusalem qui consiste à récolter de l’argent auprès des membres de la communauté en vue d’acheter les denrées nécessaires à la fête de Pessa’h pour les indigents locaux. « Kim’ha piss’ha » est la traduction araméenne de l’expression hébraïque « Kéma’h Pessa’h » (farine de Pessa’h).

Le livre « Darké Moché » cite les paroles du « Or zarou’a » (Halakhot Pessa’him) qui définit le cadre de cette loi : « L’habitude des communautés est de prélever un impôt sur la communauté pour pouvoir acheter du blé, et pouvoir distribuer « Kim’ha Piss’ha », littéralement « le blé de Pessa’h », aux pauvres de la ville. Rabbi Moché Isserlès a tranché dans le même sens : « Il existe une coutume d’acheter du blé pour le distribuer aux pauvres en vue de Pessa’h ».

L’Admour Hazaken (Rabbi Shnéor Zalman de Lyadi) écrit « C’est une habitude répandue dans toutes les communautés juives de prélever un impôt sur tous les habitants [juifs] de la ville pour pouvoir acheter le blé de Pessa’h et le distribuer ensuite aux nécessiteux ».


Coutume ou obligation Halakhique ?

Un examen approfondi des sources nous amène à soulever la question de savoir s’il s’agit d’une simple coutume (Minhag), ou d’une obligation Halakhique (‘Hiyouv).

La réponse est qu'il s’agit d’une coutume qui rentre dans le cadre général de la Tsédaka (charité) et non d’une obligation spécifique.

Cependant, bien entendu, il convient de rapporter les paroles du Rambam (Halakhot Yom Tov, chapitre 6) qui affirme que "La joie d’un membre du peuple Juif durant les fêtes ne peut être complète tant qu’il ne s’est pas préoccupé de ses frères Juifs indigents…"
 

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