À l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès), ce soir, de notre maître le 'Hazon Ich, l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik le jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod ha'Hazon Ich, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israël, Amen !

Le Rav Avraham Yéchaya Karelitz, plus connu sous le nom de 'Hazon Ich, était un homme très pudique. Après son mariage, il habitait dans un village nommé Kavidian.

Le père du 'Hazon Ich, Rabbi Chimrihou Yossef, était le Rav de Kossov. Son frère et son beau-frère étaient de grands Talmidé 'Hakhamim, des grands en Torah.

Sa subsistance provenait des revenus de sa femme, qui était gérante d'un magasin, ce qui lui permettait d'étudier la Torah avec assiduité.

En 1911, son premier livre voit le jour. Il écrira par la suite vingt-trois livres de Halakha. Chacun de ses livres porte le nom de "'Hazon Ich"; son nom se cachait derrière les lettres "Alef - Youd - Chin" (composant le mot "Ich"), qui sont en fait les initiales de ses prénoms, Avraham Yéchaya. Tous ses livres ont vu le jour dans sa ville natale.

Avant de monter en Israël en 1933, il était considéré comme un des "justes cachés".

Son beau-frère, le Rav Ya’acov Israël Kanievsky a témoigné qu'il connaissait tout le Talmud de façon claire et précise.

Après la Première Guerre mondiale, il déménagea vers la ville de Vilna, où sa grandeur fut reconnue par tous. Les habitants appréciaient particulièrement Rabbi 'Haïm Grodzanesky, qui était le leadeur spirituel de sa génération, et qui prenait conseil auprès du 'Hazon Ich concernant aussi bien des questions Halakhiques que les problèmes communautaires.

Il était également en contact avec le 'Hafets 'Haïm, Rabbi Israël Meïr Hacohen.

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À Jérusalem, vivait un Juif érudit en Torah qui avait fait Téchouva depuis de nombreuses années. Ses proches racontent qu'il craignait vraiment D.ieu et qu'il réussissait dans tous les domaines. Tout ce qu'il entreprenait se couronnait de succès. Cet homme s'appelait Rabbi Baroukh Heymann ; il raconta dernièrement ce qui a entrainé sa réussite afin que ses paroles se gravent dans nos cœurs et que l'on comprenne la force et le pouvoir de la Téfila.

Cette histoire se déroule à la création de État, sous le gouvernement de Ben Gourion.

À l'époque, le ministre de l'éducation se nomme Zalman Aran, c'est un des proches de David Ben Gourion.

Ce même homme n'étant pas Chomèr Chabbath, avait pourtant une femme qui s'appliquait à allumer les bougies le vendredi soir et qui en profitait pour prier afin que ses fils réussissent comme... David Ben Gourion, qui était le personnage le plus respecté et vénéré par son mari, monsieur le ministre de l'éducation, qui vantait toujours la force et la grandeur de cet homme.

Un jour, le premier ministre et le 'Hazon Ich se rencontrèrent pour traiter du sujet de l'enrôlement des jeunes Ba’houré Yéchiva à l'armée.

À son retour, Ben Gourion raconta à son ami Zalman Aran qu'il avait était impressionné par la prestance et l'intelligence du 'Hazon Ich, et qu'il avait pu percevoir en lui un personnage de haute importance et une conduite remarquable.

En rentrant chez lui, Zalman raconta à sa femme la rencontre des deux hommes et l'impression que le 'Hazon Ich avait fait à Ben Gourion. La femme écoutait et se dit soudain que si Ben Gourion avait était tellement impressionné par cet homme et avait pu voir en lui une telle grandeur, c'est qu'elle pouvait en déduire qu'il était plus grand que lui...

Elle prierait désormais pour que ses fils ressemblent au 'Hazon Ich ; et c'est ainsi que le Chabbath qui suivit elle pria de tout son cœur.

Moi, Rav Heymann, suis l'auteur de cette histoire et le petit-fils de Zalman Aran.

Les prières de cette même grand-mère, qui ne faisait pourtant pas partie des trente six justes cachés de la génération, ont porté leurs fruits après plusieurs années et m'ont fait revenir à la Torah et aux Mitsvot et m'ont donné la force de réussir.

De cette histoire, nous pouvons constater l'importance et la force d'une Téfila sincère qui vient du fond du cœur, une Téfila qui peut être faite par tout un chacun, comme nous disons dans la prière « Car Toi, Tu écoutes (et exauces) les prières de chaque bouche. »

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