« Je travaille à l’ambassade, dans le remorquagede véhicules. Cette semaine, j’ai été appelé dans une certaine ville, et à mon arrivée, j’ai vu une voiture ‘Lexus’ de luxe et une femme riche ayant besoin d’aide. Elle m’a indiqué qu’elle avait un pneu crevé... Je lui ai alors expliqué que l’on ne s’occupait que de remorquer les voitures et non de réparer des pneus, mais elle insistait. Après avoir discuté et m’avoir supplié pour avoir de l’aide, je lui ai dit que je pouvais l’aider à titre personnel, et non dans le cadre de mon travail, et ses yeux s’illuminèrent.

J’ai relevé mes manches et lui ai changé son pneu. Après avoir finit, elle voulut me donner un chèque de 2000 euro, mais je refusais. J’avais fait cela en tant que Mitsva et non en échange d’un paiement. Elle essaya de me convaincre, mais je lui assurais que je n’étais pas intéressé à vendre ma mitsva d’aide à mon prochain, et lui ai proposé de donner cet argent à un nécessiteux de son choix, et elle accepta.

 

La femme partit et alla dans un restaurant au centre commercial. Une serveuse enceinte à un stade avancé la servit d’une façon très agréable. La riche femme se demandait pourquoi elle travaillait dans une telle situation, et la serveuse lui répondit qu’elle n’avait pas le choix car elle avait une famille à nourrir, et bien qu’elle et son mari travaillent, ils terminaient difficilement le mois.

La riche vit en cela un signe du ciel, et lorsqu’elle reçut l’addition, elle donna à la serveuse, en tant que pourboire, le chèque de 2000 euro qu’elle voulut auparavant me donner. La serveuse fronçât les sourcils : « En quel honneur me donnez-vous une telle somme en pourboire ? » Mais la femme la persuada : « En quoi cela t’importe quelle somme je donne en pourboire ? C’est mon droit de décider si le pourboire sera de 20 euro ou de 2000 euro. » La serveuse décida donc d’accepter le pourboire.

En arrivant chez elle, la serveuse commença à raconter à son mari l’histoire du généreux pourboire, et ce dernier devina que le montant était de 2000 euro. « Comment le sais-tu ? », s’étonna la femme. Je lui ai alors raconté la première partie de l’histoire qui s’était déroulé avec moi. Je compris où la femme avait décidé de donner mon « salaire », et ma femme comprit comment elle avait pu soudainement obtenir un tel pourboire, et ensemble nous avons vu la main de la Providence d'Hachem.

Lorsque du ciel on veut te donner 2000 euro, ils arriveront à toi de n’importe quelle manière ! »