Dans cette série, découvrez des secrets que la Kabbala a révélé il y a 2000 ans, confirmés par la science moderne.

Nous sommes en l’an 130 de l’ère vulgaire. Dans une salle sombre, aux murs de pierres humides, un groupe d’hommes d’un certain âge est attablé autour d’un homme couvert d’un châle noir. C’est Rabbi Chimon Bar Yo’haï. Il s’apprête à entamer une nouvelle session d’étude sur les secrets de la Torah : la Kabbala.

Il avertit ses élèves de ne rien révéler de ce qu’ils entendraient ce soir, l’humanité n’est pas prête à entendre ses révélations. « Vous risqueriez », leur dit-il, « de passer pour des fous ».

Rabbi Chimon commença son cours sur le verset de la Genèse. « Que la lumière soit. Et la lumière fut ». Il leur dit : « Lorsque le Saint Béni Soit-Il voulut créer les mondes, Il engendra une lumière enfermée. Toutes les lumières qui ont été dévoilées, ont été issues de cette lumière, et ont éclairé. A partir de cette lumière, d’autres lumières sont sorties pour constituer l’univers « d’en haut ». Cette lumière « d’en haut » a continué à se répandre ; elle a façonné une lumière « qui n’éclaire pas » et ainsi, a façonné l’univers matériel d’en bas. » (Zohar Tétsavé)

Il leur révéla que D.ieu conçut l’Univers à travers une lumière, qui se transforma ensuite en matière. Une lumière qui n’avait rien à voir avec celle du Soleil qui ne sera créé que le quatrième jour. Ses élèves gardèrent secrètement les révélations de leur saint maître, pendant des générations, ne transmettant le Zohar qu’aux initiés.

Les nations du monde elles-aussi cherchent leur identité

Loin des secrets cachés de la Torah, l’humanité elle aussi chercha à comprendre son origine. Les philosophes émirent leurs théories, mêlant spéculations et mythologies, ils en vinrent à conclure que le monde n’a pas eu de début, témoignant par-là, la limite de leur savoir.

Leurs idées subsistèrent jusqu’aux abords du 19e siècle, où, cette fois, la science se pencha sur la question, munie cette fois d’appareils de mesure.

Avec l’entrée en scène du télescope, l’astronome Edwin Hubble en 1924, puis finalement les astrophysiciens A.Penzias et R.Wilson en 1965 grâce notamment aux micro-ondes émises par la Voie Lactée prouvèrent au monde que l’Univers avait un début, et qu’il s’était créé par de l’énergie. Ce qu’Albert Einstein formula par :  E = mc².

Lorsque la science explique comment l’Univers s’est créé, on croirait qu’elle a copié un passage du livre du Zohar. La théorie, qui fait l’unanimité aujourd’hui au sein de la communauté scientifique, est qu’une énergie extrêmement dense se projeta dans le néant à une température glaciale, pour passer par une forme de transition appelé « Plasma » avant de se consolider pour devenir de la matière. C’est cette matière qui a généré les supernovas, les planètes, les montagnes et les mers telles que nous les connaissons aujourd’hui…  

Voici les propos du Pr Gerald L. Schroeder, docteur en physique et science de la terre, diplômé du fameux Massachusetts Institute of Technology (MIT), dans son livre « D.ieu selon Lui-même » : « Une fraction de microseconde suivant la Création, la toute première production matérielle du Big Bang fut concentrée en un énergie particulièrement intense. De la radiation électromagnétique ressemblant à des faisceaux de lumières extrêmement puissant. Puis, durant les tous premiers instants suivant la Création, alors que l’Univers s’étendait à grande vitesse, étirant l’espace, une transition se mit en place (une transition qui fut la base de la découverte d’Albert Einstein et qui fut codifiée sous la forme de la célèbre équation E = mc²) au moment où l’énergie se condensa pour former la matière »

La science dans la Torah

Alors, c’est bien beau que la science découvre ça avec ses moyens ultramodernes, mais Rabbi Chimon au 2e siècle, comment le savait-il ? D’autant plus que les théories de l’époque étaient très loin du compte ! Je ne crois pas qu’il y ait une autre explication qui puisse justifier que les maîtres en Torah aient été en possession d’innombrables secrets que la science découvre au compte-goutte, hormis  que la Torah soit d’origine divine. Seul le Maître du monde pouvait connaître ces vérités, si novatrices pour leur temps. D’autant plus qu’il ne s’agit pas d’une ou deux vérités par-ci par-là, mais d’une série de révélations, dont la Torah parle depuis des millénaires. Elles se voit toutes confirmées les unes après les unes par les méthodes ultrasophistiquées de la science moderne. Rendons nous à l’évidence et rendons hommages au Maître du monde.