1). Un remède pour le corps

Alors que Liora n’était qu’une adolescente, on découvrit qu’elle était atteinte d’une maladie chronique.

Les docteurs lui précisèrent qu’elle pourrait vivre normalement, mais qu’elle devrait prendre un médicament à vie.

Ils lui indiquèrent même que dans les meilleurs des cas, la maladie pouvait disparaître d’elle-même !

Liora fut dans tous ses états. Pendant des jours, elle resta cloîtrée dans sa chambre et pleura. Personne ne parvenait à la consoler !

Jusqu’au jour où son grand-père lui parla et Liora, comme par miracle, retrouva sa joie de vivre naturelle !

Il lui rendit visite, s’assit simplement à côté d’elle. Il lui lut le discours du Rabbi de Kotsk citant le verset : « Car c’est avec allégresse que vous sortirez », qui prouve à quel point la gaieté permet à l’homme de surmonter ses épreuves !

Il lui expliqua qu’être joyeux signifie croire en notre Père qui est au Ciel. Lorsque D.ieu s’aperçoit de la confiance d’un individu en Lui, Il lui octroie en retour le mérite de profiter activement de Sa Providence.

Liora essuya ses larmes et mobilisa toutes ses forces pour regarder la vie sous un meilleur angle !

Peu de temps après, elle était redevenue la jeune fille insouciante qu’elle avait toujours été ! Et son mal se dissipa, comme par enchantement !

Le Gaon de Vilna commente le verset des Proverbes (18,14) : « Un esprit viril sait supporter la maladie » ainsi : « Lorsqu’un homme est toujours jovial, il peut braver la maladie et en guérir. Mais celui qui est abattu et triste, comment pourra-t-il affronter cet obstacle ? »

De nombreuses enquêtes ont prouvé que l’inquiétude et le chagrin pouvaient rendre l’homme malade et que la joie et le calme intérieur étaient les meilleurs moyens pour préserver sa santé.

Le stress à haute dose augmente notre pression sanguine, perturbe le système digestif et risque de causer de graves maladies, à D.ieu ne plaise !

La médecine, qui a découvert que la joie était une thérapie pour être en bonne santé, a mis en place des clowns infirmiers qui ont réussi à opérer des miracles chez des patients, juste en modifiant leur humeur.

2). La sérénité de l’esprit

Un découvert énorme dans son compte en banque fait perdre à Noémie toute sa tranquillité. Après vérification, elle s’aperçut que le déficit provient de son salaire fixe qui n’a pas été versé sur son compte par son employeur.

« Que se passe-t-il ces derniers temps ? » murmure Noémie toute tremblante. Elle comprend alors que l’entreprise souffre de difficultés financières. « Qu’envisage-t-elle ? »

Elle ferme les yeux, repensant à tous les événements récents :

« Tout a commencé par le congélateur, le budget semblait permettre cet achat. Mais immédiatement après, ce fut le tour du frigidaire.

Puis, deux mille euros ont fondu comme neige au soleil suite au traitement dentaire de mon mari, pour finir avec la fracture au pied de mon fils nécessitant une opération, donc des frais… »

« Oh, mon D.ieu ! » des larmes coulent le long de son visage. Elle n’arrive pas à se contrôler ! Elle s’enferme dans sa chambre, abattue et mélancolique.

« Je ne suis pas de bonne humeur » annonce-t-elle à ceux qui toquent à sa porte. Aujourd’hui, Maman est complètement déprimée. Ne me dérangez pas ! »

La joie n’est pas un état d’âme. C’est une façon d’être, une manière d’accepter la vie et de sentir combien D.ieu est un Père miséricordieux et dévoué, prodiguant Ses bienfaits avec abondance !

Et même si l’on ne comprend pas le comportement de D.ieu, on sait malgré tout que tout est pour le bien !

Une telle conception procure sérénité et joie de vivre, ôtant toute peur du lendemain !

As-tu déjà pensé par quel tour de magie sourit-on toujours au bébé ? En fait, on ne peut que répondre à sa joie et à ses charmantes mimiques !

Un nourrisson n’est jamais triste ! Il saute, remue, satisfait de se pelotonner dans les bras de sa mère, n’ayant aucun état d’âme !

L’un des Grands de notre génération nous invite à nous inspirer du comportement du bébé, toujours content, à l’activité débordante, prompt à appeler au secours sa mère au moindre petit besoin !

Si ton père était richissime, craindrais-tu de ne pas trouver d’emploi ?

Pourquoi n’enlèves-tu pas tout souci de ton cœur, pourquoi ne vis-tu pas sereine et joyeuse ? Tu as un Père au Ciel, généreux et à qui l’univers appartient !

3). Une pluie de bénédictions célestes

La femme qui vit sans appréhension, qui prie de tout son cœur, tel un bébé qui invoque sa mère, sera gratifiée d’une précieuse aide du Ciel.

La raison est simple : de la même manière qu’un homme agit envers D.ieu, Il se comporte vis-à-vis de lui ! C’est ce qui est écrit (Psaume 121,5) : « L’Eternel, qui est à ta droite, comme ton ombre. »

Le Zohar explique (Tétsavé p.183) que lorsqu’un homme est joyeux et souriant envers son entourage, il mérite une pluie de bénédictions célestes.

Dans le cas contraire, D.ieu le juge sévèrement et lui donne avec parcimonie.

Lorsque l’on permet à chaque imprévu, à chaque changement de programme de jouer sur notre humeur, on se prive de l’abondance de D.ieu et l’on s’attire Son jugement rigoureux, à D.ieu ne plaise !

L’Admour de Kotsk nous a révélé ce secret : « Ce n’est qu’avec la joie que l’on surmonte ses malheurs ! »

Le Arizal reconnaissait qu’il avait acquis toute sa sagesse en Torah simplement parce qu’il servait D.ieu avec enthousiasme !

Toi aussi tu peux faire descendre une pluie de bénédictions de D.ieu sur ta maison, si tu es enjouée !