La femme ayant mis au monde un garçon doit apporter un sacrifice au bout de quarante jours, tandis que pour une fille, seulement après quatre-vingts jours. (Ce sacrifice d’expiation fait suite au serment que la femme prononce,  au faîte de ses douleurs d’accouchement, de ne plus jamais s’unir à son mari ! Par la suite, elle regrette son serment et nécessite une expiation). La femme qui met au monde un garçon éprouve une grande joie, et cette joie la guérit et la renforce plus rapidement. Ainsi, la femme est pressée de revenir sur ses paroles. (Keli Yakar)

La joie a le pouvoir de guérir l’homme des maladies. Ceci est également développé dans le Pérouch Hagra sur le verset de Michlei (18, 14) : «  Un esprit fort sait supporter la maladie  » : «  La joie provient de l’esprit. Lorsqu’un homme est tout le temps joyeux, il supporte la maladie, même si la maladie s’attaque à lui, il la supportera et grâce à sa joie de vivre, il guérira. Par contre, celui qui a l’esprit abattu et qui se sent nerveux, comment pourra-t-il la supporter ?  »

Dans de nombreuses études médicales, il a été dévoilé qu’un état d’esprit serein et joyeux guérit les maladies physiques. La médecine actuelle encourage l’utilisation de clowns médicaux qui parviennent à faire des miracles auprès des malades.

Comment acquérir la joie ?

Dans peu de temps, les enfants vont tous revenir de l’école. Tu regardes autour de toi en essayant d’évaluer tout ce qu’il te reste à faire. Des montagnes de vaisselle t’attendent dans l’évier, les paniers de linge sale sont remplis à ras bord, les lits sont encore défaits depuis ce matin, la table est remplie de papiers à trier et à ranger, sur le plan de travail des boulettes attendent d’être cuites, et par-dessus tout, le bébé commence à hurler… «  Et maintenant je dois aussi être joyeuse ?  » penses-tu avec un air cynique. «  Vraiment, comment est-ce possible ?!...  »

L’ordonnance de la Torah «  Et tu seras alors joyeux  » est dite à Souccot, au moment où les granges sont pleines de la récolte qui vient de passer. Ainsi, lorsque l’homme observe tout ce qu’il possède, il éprouve une sensation de joie.

Afin de parvenir à faire entrer la joie dans la maison, il nous incombe de regarder et de considérer les «  granges pleines  » de toutes les bonnes choses que nous avons.

Cependant, puisque l’ordre des choses est que tout est incomplet, imparfait, que pour toute chose, la moitié du verre est plein et l’autre moitié vide, l’homme a la possibilité de choisir de regarder ici ou là. Va-t-il choisir de regarder la moitié vide et s’attrister, ou bien va-t-il choisir de regarder là où le verre est rempli et ainsi être joyeux ?

Ma mère, Hadassah, que la paix soit sur elle, réussit à nous inculquer l’importance de la pensée positive en faisant attention à regarder toute chose de façon positive. Lorsque le réfrigérateur s’arrêta un jour de fonctionner, ma mère s’exclama ainsi :

«  Attention, nous pouvons distinguer ici trois points positifs : jusqu’à présent le réfrigérateur a fonctionné sans problèmes ; le reste des appareils électroménagers fonctionnent et surtout, le problème n’est pas incommensurable. Baroukh Hachem, on peut le réparer !  »

Aborder la vie dans cette optique permet d’être beaucoup plus joyeux !

Observe ta situation. Pense que, grâce à D.ieu jusqu’à présent tout s’est bien déroulé, la grossesse et l’accouchement se sont bien passés et tu as eu le mérite de sortir de la maternité avec dans tes bras un joli bébé. Imagines-tu seulement une seule seconde le nombre de femmes qui voudraient être à ta place, et qui, malgré toutes leurs prières et leurs essais, voient leur ventre rester vide ?

Souviens-toi des qualités de ton mari et de tes enfants. Pour ne dire que l’essentiel : calme-toi. Ce n’est qu’une situation passagère qui va se terminer très vite. Encore une ou deux semaines et tu parviendras à te renforcer et tout redeviendra comme si de rien n’était. La maison sera rangée, les enfants seront plus calmes et le sourire du nouveau-né fera fondre tout le monde…