Depuis deux ans, notre peuple vivait avec une plaie ouverte. L’image insupportable de nos otages, retenus dans l’obscurité des tunnels, coupés du monde, privés de lumière, d’air, de liberté. Une douleur silencieuse mais constante, qui planait au-dessus de chaque foyer juif, en Israël comme à l’étranger. Et voilà qu’enfin, grâce à D.ieu, ce cauchemar s’achève. Les derniers otages ont été libérés. Leurs visages réapparaissent à la lumière du jour, et c’est tout un peuple qui respire à nouveau. Face à tout événement, surtout d’une telle intensité, il nous revient de réfléchir. Quels messages pouvons-nous en tirer pour notre propre vie, au quotidien ?
Redécouvrir la valeur des petites choses…
Suite à cette tragédie, la première des choses que nous pouvons faire, chaque jour, c'est de prendre conscience de la valeur inestimable de chaque "petite" chose et de remercier D.ieu ! Pour le simple fait de dormir dans un lit, de voir la lumière du jour... De pouvoir vivre librement, respirer, marcher, ne pas être maltraité, manger, boire, être entouré de chaleur humaine. Être en vie et en bonne santé, tout simplement...
Au lieu de nous habituer à considérer tous ces cadeaux du quotidien comme quelque chose de "normal", voyons-les comme des miracles de chaque instant ! Car tout n'est, dans les moindres détails, que le reflet de la bonté d'Hachem envers nous...
Transformer l’épreuve en élévation
Personne ne demande la souffrance. Mais lorsqu’elle est présente, nous avons le choix : sombrer ou grandir. Certains des otages ont fait de cette tragédie un tremplin spirituel. Dans les ténèbres, ils ont continué à prier. Ils ont murmuré des bénédictions, se sont accrochés à la foi comme à une corde de lumière...
Et une fois libérés, plusieurs d’entre eux ont exprimé une soif de spiritualité bouleversante. Certains ont demandé des Téfilin dès leur retour, d’autres ont pris sur eux de respecter le Chabbath, de prier chaque jour, de s’engager davantage dans la pratique des Mitsvot !
Ils ont vécu dans les ténèbres, mais la lumière qui brûlait en eux n’a jamais été éteinte. Au contraire : elle s’est intensifiée. Leur force intérieure est une leçon pour nous tous — celle de ne jamais laisser nos épreuves devenir une fin, mais d’en faire un commencement, un tremplin pour grandir et se rapprocher de D.ieu...
Ressentir la grandeur de l’unité du peuple juif !
Enfin, cette période a révélé, une fois encore, la beauté du peuple d’Israël. Pendant deux ans, nous avons vécu avec les otages dans nos cœurs comme s’ils étaient nos propres enfants. Leurs visages étaient accrochés dans nos maisons, leurs noms inscrits dans nos prières. Le monde entier a vu : quand un Juif souffre, c’est tout le peuple juif qui souffre avec lui.
Cette unité, cette empathie, cette solidarité instinctive — c’est notre plus grande force. Nous ne sommes pas qu’une communauté : nous sommes une grande famille, nous formons tous les maillons d’une seule chaîne indestructible. Et lorsque nous prions ensemble, agissons ensemble, espérons ensemble, rien ne peut nous briser...
Alors malgré les difficultés, actuelles et à venir, rappelons-nous. Notre force est notre unité et la conviction sincère que Seul Le Maître du Monde peut nous sauver ! Essayons au quotidien de tout faire pour nous rapprocher de Lui, par nos actions, nos prières, nos Mitsvot. Et que D.ieu nous aide à toujours progresser dans chaque situation...





